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A l’heure où la guerre éclate dans plusieurs points chauds de la planète, il est d’autant plus précieux de comprendre l’histoire des communautés (Etat, nation, région…) concernées, l’environnement géopolitique, économique et culturel. Mais rien de cela n’est possible sans, à un moment, comprendre aussi leur(s) langue(s). En effet la langue n’est pas seulement un outil de communication, mais véhicule aussi un cadre de pensée, des nuances qui peuvent ne pas exister dans d’autres langues.

C’est pourquoi il est primordial de préserver l’apprentissage des langues dans toute leur diversité afin que la France dispose certes de spécialistes de telle ou telle zone géographique, mais aussi plus largement de citoyens qui, quel que soit leur domaine d’activité, seront capables de comprendre leur interlocuteur, de se faire comprendre, de négocier, et pas seulement en anglais.

L’apprentissage des langues a connu de grandes évolutions ces dernières années, de même que la formation des enseignants alors que le vivier des personnes susceptibles d’enseigner certaines langues semble pourtant s’assécher depuis quelques années si l’on observe les résultats aux concours.

Il serait donc utile, sur les 20 dernières années, de

- faire le bilan des dispositifs mis en place ou supprimés (bénéfices de l’enseignement d’une langue dans le primaire ? évolution du volume horaire global au cours de la scolarité ? évaluation des dispositifs bilangues, classes européennes, abibac, bachibac, sections internationales... ? opportunités de séjour à l’étranger pour tous les élèves, trajectoire du « quasiment tout anglais » ?)

- évaluer la performance linguistique des élèves bénéficiant de différents dispositifs

- évaluer la formation des enseignants : quel était le vivier il y a 20 ans, quel est-il aujourd’hui ?... ; quels moyens pour former les enseignants… (départements universitaires…).
"]

+["A l’heure où la guerre éclate dans plusieurs points chauds de la planète, il est d’autant plus précieux de comprendre l’histoire des communautés (Etat, nation, région…) concernées, l’environnement géopolitique, économique et culturel. Mais rien de cela n’est possible sans, à un moment, comprendre aussi leur(s) langue(s). En effet la langue n’est pas seulement un outil de communication, mais véhicule aussi un cadre de pensée, des nuances qui peuvent ne pas exister dans d’autres langues.C’est pourquoi il est primordial de préserver l’apprentissage des langues dans toute leur diversité afin que la France dispose certes de spécialistes de telle ou telle zone géographique, mais aussi plus largement de citoyens qui, quel que soit leur domaine d’activité, seront capables de comprendre leur interlocuteur, de se faire comprendre, de négocier, et pas seulement en anglais.L’apprentissage des langues a connu de grandes évolutions ces dernières années, de même que la formation des enseignants alors que le vivier des personnes susceptibles d’enseigner certaines langues semble pourtant s’assécher depuis quelques années si l’on observe les résultats aux concours.Il serait donc utile, sur les 20 dernières années, de- faire le bilan des dispositifs mis en place ou supprimés (bénéfices de l’enseignement d’une langue dans le primaire ? évolution du volume horaire global au cours de la scolarité ? évaluation des dispositifs bilangues, classes européennes, abibac, bachibac, sections internationales... ? opportunités de séjour à l’étranger pour tous les élèves, trajectoire du « quasiment tout anglais » ?)- évaluer la performance linguistique des élèves bénéficiant de différents dispositifs- évaluer la formation des enseignants : quel était le vivier il y a 20 ans, quel est-il aujourd’hui ?... ; quels moyens pour former les enseignants… (départements universitaires…)."]

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A l’heure où la guerre éclate dans plusieurs points chauds de la planète, il est d’autant plus précieux de comprendre l’histoire des communautés (Etat, nation, région…) concernées, l’environnement géopolitique, économique et culturel. Mais rien de cela n’est possible sans, à un moment, comprendre aussi leur(s) langue(s). En effet la langue n’est pas seulement un outil de communication, mais véhicule aussi un cadre de pensée, des nuances qui peuvent ne pas exister dans d’autres langues.

C’est pourquoi il est primordial de préserver l’apprentissage des langues dans toute leur diversité afin que la France dispose certes de spécialistes de telle ou telle zone géographique, mais aussi plus largement de citoyens qui, quel que soit leur domaine d’activité, seront capables de comprendre leur interlocuteur, de se faire comprendre, de négocier, et pas seulement en anglais.

L’apprentissage des langues a connu de grandes évolutions ces dernières années, de même que la formation des enseignants alors que le vivier des personnes susceptibles d’enseigner certaines langues semble pourtant s’assécher depuis quelques années si l’on observe les résultats aux concours.

Il serait donc utile, sur les 20 dernières années, de

- faire le bilan des dispositifs mis en place ou supprimés (bénéfices de l’enseignement d’une langue dans le primaire ? évolution du volume horaire global au cours de la scolarité ? évaluation des dispositifs bilangues, classes européennes, abibac, bachibac, sections internationales... ? opportunités de séjour à l’étranger pour tous les élèves, trajectoire du « quasiment tout anglais » ?)

- évaluer la performance linguistique des élèves bénéficiant de différents dispositifs

- évaluer la formation des enseignants : quel était le vivier il y a 20 ans, quel est-il aujourd’hui ?... ; quels moyens pour former les enseignants… (départements universitaires…).
"]

Suppressions

Ajouts

+["A l’heure où la guerre éclate dans plusieurs points chauds de la planète, il est d’autant plus précieux de comprendre l’histoire des communautés (Etat, nation, région…) concernées, l’environnement géopolitique, économique et culturel. Mais rien de cela n’est possible sans, à un moment, comprendre aussi leur(s) langue(s). En effet la langue n’est pas seulement un outil de communication, mais véhicule aussi un cadre de pensée, des nuances qui peuvent ne pas exister dans d’autres langues.C’est pourquoi il est primordial de préserver l’apprentissage des langues dans toute leur diversité afin que la France dispose certes de spécialistes de telle ou telle zone géographique, mais aussi plus largement de citoyens qui, quel que soit leur domaine d’activité, seront capables de comprendre leur interlocuteur, de se faire comprendre, de négocier, et pas seulement en anglais.L’apprentissage des langues a connu de grandes évolutions ces dernières années, de même que la formation des enseignants alors que le vivier des personnes susceptibles d’enseigner certaines langues semble pourtant s’assécher depuis quelques années si l’on observe les résultats aux concours.Il serait donc utile, sur les 20 dernières années, de- faire le bilan des dispositifs mis en place ou supprimés (bénéfices de l’enseignement d’une langue dans le primaire ? évolution du volume horaire global au cours de la scolarité ? évaluation des dispositifs bilangues, classes européennes, abibac, bachibac, sections internationales... ? opportunités de séjour à l’étranger pour tous les élèves, trajectoire du « quasiment tout anglais » ?)- évaluer la performance linguistique des élèves bénéficiant de différents dispositifs- évaluer la formation des enseignants : quel était le vivier il y a 20 ans, quel est-il aujourd’hui ?... ; quels moyens pour former les enseignants… (départements universitaires…)."]

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Lelait

Version créée le 10/10/2023 20:47