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Changements sur "Des fonds publics peuvent-ils soutenir une gestion stérile ?"
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- Des fonds publics peuvent-ils indéfiniment soutenir une gestion stérile qui menace 20 000 personnes ?\n\nRésumé : dans le sud-Vaucluse, retards extraordinaires et dysfonctionnements multiples dans la prévention des inondations conduisent à poser 12 questions à incidences financières\n\n1) La prévention des inondations est basée sur les PPRI. Or, sur le Coulon-aval, le PPRI omet des risques, utilise les Fonds Barnier, et n’est pas approuvé au bout de 22 ans ! Est-ce rationnel ?\n2) Les travaux annoncés, inchangés depuis 30 ans, ne sont réalisés qu’à 15 %. Est-ce sérieux, alors que changement climatique et urbanisations très contestables font monter les risques ?\n3) Les 15% réalisés n’ont fait l’objet d’aucun retour d’expérience (CNPN et MRAE pointent cet oubli) Cette étonnante lacune serait-elle due aux coûteux échecs des rares travaux (2011 et 2017) ?\n4) Pour 2024/2030 sur 80 % des digues, l’argent public est promis à la re-démolition et la re-reconstruction de digues déjà démolies et reconstruites, en 2011 ! Pourquoi ce bégaiement ?\n5) Le niveau de résistance à la surverse des digues prévues à droite est caché aux 15 000 personnes qu’elles sont censées protéger (face à 5 000 sur rive gauche). Pourquoi ce secret tenace ?\n6) La promesse toujours répétée de digues neuves jamais réalisées, n’est-elle pas la cause du dangereux sous-entretien des digues en place, promises à disparition depuis 30 ans ?\n7) L’argent public a financé en 2017 une étude jugeant les solutions en amont peu réalisables. Or le CNPN estime la démonstration non convaincante, et conclue que « le projet doit être revu en profondeur, en travaillant sur le ralentissement amont ». La coûteuse étude était-elle sérieuse ?\n8) Les plans de financement de 2011, 2013, 2023 n’indiquent pas la valeur des 416 000 m3 de matériaux extraits, dont de précieux sables ocrés. A-t-elle été bien évaluée, et déduite des coûts ?\n9) Le Service qui prépare le PPRI depuis 22 ans semble soucieux des responsabilités dans : - les noyés d’un lotissement autorisé dans le lit de l’Ouvéze, à Vaison la Romaine, en 1992. - l’octroi de 500 permis de construire dans une cuvette, sur Cavaillon-les Ratacans en 1982 (1500 personnes spoliées, 25 ha ôtés à l’expansion des crues). Conflits d’intérêts évidents et népotismes qui ont ponctué la gestion des risques, ne sont-ils pas 2 des explications du problème ?\n10) Des méthodes contestables ne sont-elles pas confirmées par les oublis du PPRI ? Dont : - mention de l’évaluation de la crue centennale par le CEMAGREF au double du chiffre retenu. - réalités de l’étendue des crues de 1780, 1886, 1907, 1951 sur une douzaine de communes, et de la fréquence de la saturation d’un karst qui, non saturé, siphonne 40% des eaux du bassin.\n11) En 2013, Etat et Conseil Régional ont subordonné leur aide à l’approbation du PPRI. Cette condition de prudence a-t-elle été respectée ?\n12) Pour l’avenir, cette « clause PPRI » a disparu. De grosses dépenses ne risquent-elles donc pas de prétendre apporter des solutions à un problème .. à la faible ampleur non validée ?!\n\nConclusion : pour arrêter la gabegie financière, ces 12 questions peuvent-elles être étudiées ? Association Actions Coulon 4/10/24