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Changements sur "La dérive du système de soins médicaux dans le Pays de Gex (01)"
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Voici quelques points d’appui pour inspirer votre contribution :
Que concerne mon sujet ?
Il s'agit d'une problématique locale liée à la désertification médicale du Pays de Gex et ce depuis plusieurs années. Absence des infrastructures et équipements hospitaliers, manque de médecins (départ en retraite non remplacé)
Le Pays de Gex est une agglomération de 100'000 habitants situé en zone frontalière avec la Suisse (Léman). Le pouvoir d'achat y est élevé en raison des salaires suisses, mais du coup les coûts des assurances santé ont explosé depuis que les résidents ont été forcé de cotiser à la CMU en 2016 (suppression du système d'assurances privées frontaliers beaucoup moins cher) et affiliation obligatoire au régime français (CMU) ou suisse (LAMAL). L'assurance santé en France étant un système mutualiste, les résidents paient un % de leur salaire qui est ENORME pour un service inexistant. Trop peu de médecins pour un territoire qui connaît une croissance démographique de +2% par an, pas d'infrastructures hospitalières (il faut se rendre à Lyon ou Grenoble pour trouver des services et médecins spécialisés et pouvoir être traité convenablement pour des maladies et/ou accidents graves. Il n'y a que trop peu de moyens investis et les politiques ne se sont pas préoccupés de ce problème vital depuis des années. Je pense qu'une étude à partir de 2015 serait utile pour mettre en lumière ce déficit structurel chronique dans le système médical du territoire que les gens paient très (trop cher) sans contrepartie.
Pourquoi ce sujet doit-il faire l’objet d’un rapport de la CRTC ?
- un enjeu d’actualité à approfondir afin d’éclairer correctement le débat public dans le cadre du Pôle Métropolitain \"Grand Genève\",
- des problématiques anciennes qui n’ont jamais été correctement analysées,
- une politique publique insuffisamment efficace,
- un service public ou un organisme public que je fréquente au quotidien et/ou avec lequel j’ai des rapports fréquents dont le fonctionnement pourrait être amélioré,
- des médecins débordés, refusant de prendre tout nouvel arrivant (et donc qui ne trouve plus de médecin-traitant pourtant imposé par les caisses d'assurances maladie) et à bout du fait du nombre de consultations en augmentation constante,
- un système globalement à bout de souffle sur ce territoire