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Supprimer les CESE et CESE-Région et les Conseils départementaux : gain plus de 240 millions €/an de coûts directs sans toucher à l’efficacité de la gouvernance des Français; les premiers ont une production nulle, leur utilité l’est aussi car ils n’ont servit à rien en tant que moyen de la démocratie évitant des confrontations directes avec le peuple en colère. Les seconds s’occupent de choses tellement banales que les directions de Région et les CCAS communaux peuvent s’en occuper aussi bien sans mettre en œuvre d’autres élus. De plus, les Métropoles ont maintenant la puissance publique d’un département, on est là dans le gâchis du mille-feuille administratif français.

Ce « machin » que sont les CESE est certes un titre de notre Constitution mais c’est depuis leurs créations des organisations moribondes qui servent surtout de reclassement de personnes âgées, dont la cooptation est anti-démocratique. Il y a des concurrents appelés « think tank » et des associations de Français.

On pourrait redonner vie à la démocratie directe en structurant les associations de terrain de tous genres touchant le vie concrète et en les fédérant par typologies afin qu’elles émettent des avis à l’adresse du gouvernement (consommations, santé, transport, éducation, etc.). Elles pourraient avoir un rôle dans les référendum d’initiative civile. On pourrait assurer leur représentativité en s’inspirant du système syndicale qui traite de la vie au travail des salariés (sans en calquer les déviances). Ceci puisque l’action des députés (et des sénateurs) est coupée du terrain, aux ordres des partis politiques, en perpétuel débordement (absentéisme), souvent sans opinion (abstention et absence lors des votes). On pourrait même imaginer qu’ils aient le statut de « grands électeurs » des sénateurs.

• Mais à part les études financières je ne sais pas si la CdC peut œuvrer dans ce domaine.