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Septembre 2023 département 21 :

Extraits de presse (vitisphere / le bien public/infobeaune/dijonactualites)

Un partenariat entre la CAVB, l’État et trois communes viticoles permet d’accueillir 80 vendangeurs sur un terrain dédié pendant ces vendanges 2023. La CAVB (Confédération des Appellations et Vignerons de Bourgogne), l’État et les communes de Morey-Saint-Denis, Chambolle-Musigny et Gevrey-Chambertin sont tombés d’accord. Leur convention, signée le 5 septembre, a permis la création d’un site d’accueil éphémère dédié aux saisonniers de cette vendange 2023.L'État s’est donc porté garant et prend en charge 80% de l’organisation, à hauteur de 23 425 € à l’occasion des vendanges 2023, les collectivités financent les 20% restants soit 5 856 €. Ouvert le lundi 11 septembre, le site prend place dans la commune de Morey-Saint-Denis sur le terrain d’un prestataire prive spécialisé dans l’accueil des groupes. Un lieu « destiné principalement aux saisonniers des exploitations des trois villages signataires » précise Marion Saüquere, directrice de la CAVB, avec blocs autonomes pour les sanitaires et la restauration ainsi qu’un parking.« Les vendangeurs peuvent s’y installer avec leur camion ou leur tente, pour un prix intéressant, à 8 euros par jour ». Un service de sécurité est assuré, notamment pour le respect des horaires d’accès.

Toutefois, l’ambiance sur place est loin de celle d’un camping, comme l’ont souligné plusieurs vendangeurs rencontrés hier soir : « La douche ? Pas avant 17h. Ils ne mettent pas l’eau avant que tout le monde soit arrivé. Les toilettes sont verrouillées la nuit. Ce n’est pas ce que j’appelle un camping, croyez-moi ! » nous confiait un vendangeur mécontent qui a souhaité rester anonyme.Une vendangeuse nous a confié : « Nous déboursons 8 euros par nuit et par personne. En échange de quoi ? Nous sommes dans un pré où les chevaux paissent habituellement. La boue est omniprésente. Est-ce cela, le camping ? Certaines clôtures sont toujours électrifiées ; nos chiens s’électrocutent, c’est inacceptable ! ». L'eau provient d'un camion citerne elle est non potable. Le terrain à l'écart n'est pas desservi par les transports en commun.

Au sein des vignobles et des bouteilles les plus chers du monde, ces domaines plus que florissants, richissimes pour certains, arrivent à se faire financer l'hébergement en camping, avec coût à charge pour les saisonniers de 8€ (où va cet argent là ?) de leurs vendangeurs -payés au smic- à 80% PAR L'ÉTAT ! Les chambertin, musigny et autres grands crus Clos de tart, Bonnes Mares etc. Nos impôts leur payent donc en plus l'hébergement de leurs ouvriers. Le CAVB n'a visiblement rien versé. Les domaines rembourseraient cet habitat indigne les 8€ aux vendangeurs sous forme de prime mais du coup à qui profite ce qui est payé par nos impôts soit 29 281€ ? Et qui encaisse les 8€ journaliers ? Opération financée à 100% par de l'argent public destinée à 100% à des domaines privés bourguignons d'un secteur en pleine expansion (lefigaro.fr › economie-du-vin ›Vins de Bourgogne : une année 2021 record avec un chiffre d'affaires qui bondit de 28% par rapport à 2020 : la Bourgogne enregistre un record historique de ses ventes de vins à l'export. Une belle progression accueillie avec enthousiasme, etc... )

Ah qu'ils sont forts ces bourguignons !

ce sujet doit faire l’objet d’un rapport de la Cour des comptes ou des CRTc à mon avis, cela concerne chaque citoyen.ne puisque offert aux domaines avec nos impôts