2023 - Aidez-nous à enrichir notre programme de travail
Vous pouvez participer au choix des sujets d’enquêtes.
Changements sur "Surfinancement Appel à manifestation d'intérêt Compétences et Métiers d'Avenir"
Corps du texte
-
-["
Le sujet est celui d'une politique publique lancée en 2022 sur un appel à manifestation d'intérêt (AMI) Compétences et Métiers d'Avenir. https://gnius.esante.gouv.fr/fr/strategie-dacceleration-sante-numerique/laureats-par-appel-projet/appel-a-manifestation-dinteret-competences-et-metiers-davenir-ami-cma. L'enjeu de l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) est de former les étudiants et experts en santé de demain en finançant des formations dédiées au numérique en santé. Le volet santé numérique de l'AMI CMA a parmi ses cinq objectifs :
- Mettre en place des modules de santé numérique dans les formations initiales aux métiers du secteur sanitaire et médico-social par l’ensemble des opérateurs de formation
- Pourquoi ce sujet doit-il faire l’objet d’un rapport
- 119 millions d'euros vont être (et sont en train d'être versés aux premiers lauréats - des Universités qui souhaitent créer des formations autour du numérique en santé) et serviront quasi exclusivement à répondre uniquement au module de l'AMI sur \"Mettre en place des modules de santé numérique dans les formations initiales \"
- Le problème est que les sommes fournies aux 14 premières universités lauréates, certaines, pour former seulement quelques centaines d'étudiants, sont souvent totalement disproportionnées par rapport à la réalité de leur couts pour créer ces formations. D'autres ont artificiellement gonflé leur cible (58000 étudiants !) pour se justifier
- En effet, les couts habituels par étudiants sont en général autour de 15 euros par étudiant pour 20 à 30 heures de formation... (exemple cout de la fourniture de contenus pour tout le cycle de 28 heures de formation au numérique en Santé pour les étudiants en santé de l'Université catholique de Lille: 15 euros par étudiant, idem des couts de formation dans d'autres domaines des Instituts de Formation en soins infirmiers : 15 euros pour 20 heures d'anglais/étudiant)
- parmi les 14 Universités lauréates, au moins 50% auront des montants alloués exorbitants au regard du nombre d'étudiants concernés par ces formations : exemple:
- BIOT2@Normandie. Porté par l’université de Rouen Normandie. Subvention France 2030 : 4 213 425 €. Objectif : \"répondre aux nouveaux besoins de la médecine personnalisée avec son recours aux biothérapies\". Impact attendu : 1 610 personnes. Record toute catégorie: SOIT 2610 euros par étudiants pour quelques heures de cours sur \"les nouveaux besoins de la médecine personnalisée avec son recours aux biothérapies\": 170 fois les couts habituels
- ReDHI (Rennes digital health initiative). Porté par l’université de Rennes. 600 personnes. SOIT 1660 euros par étudiants
- On peut tout à fait (et on doit) fournir ces formations autour du numérique en santé à des tarifs bien plus raisonnables et justifiables.
-
+["
Le sujet est celui d'une politique publique lancée en 2022 sur un appel à manifestation d'intérêt (AMI) Compétences et Métiers d'Avenir. https://gnius.esante.gouv.fr/fr/strategie-dacceleration-sante-numerique/laureats-par-appel-projet/appel-a-manifestation-dinteret-competences-et-metiers-davenir-ami-cma. L'enjeu de l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) est de former les étudiants et experts en santé de demain en finançant des formations dédiées au numérique en santé. Le volet santé numérique de l'AMI CMA a parmi ses cinq objectifs :
- Mettre en place des modules de santé numérique dans les formations initiales aux métiers du secteur sanitaire et médico-social par l’ensemble des opérateurs de formation
- Pourquoi ce sujet doit-il faire l’objet d’un rapport
- 119 millions d'euros vont être (et sont en train d'être versés aux premiers lauréats - des Universités qui souhaitent créer des formations autour du numérique en santé) et serviront quasi exclusivement à répondre uniquement au module de l'AMI sur \"Mettre en place des modules de santé numérique dans les formations initiales \"
- Le problème est que les sommes fournies aux 14 premières universités lauréates, certaines, pour former seulement quelques centaines d'étudiants, sont souvent totalement disproportionnées par rapport à la réalité de leur couts pour créer ces formations. D'autres ont artificiellement gonflé leur cible (58000 étudiants !) pour se justifier
- En effet, les couts habituels par étudiants sont en général autour de 15 euros par étudiant pour 20 à 30 heures de formation... (exemple cout de la fourniture de contenus pour tout le cycle de 28 heures de formation au numérique en Santé pour les étudiants en santé pour une Université: 15 euros par étudiant, idem des couts de formation dans d'autres domaines des Instituts de Formation en soins infirmiers : 15 euros pour 20 heures d'anglais/étudiant)
- parmi les 14 Universités lauréates, au moins 50% auront des montants alloués exorbitants au regard du nombre d'étudiants concernés par ces formations : exemple:
- BIOT2@Normandie. Porté par l’université de Rouen Normandie. Subvention France 2030 : 4 213 425 €. Objectif : \"répondre aux nouveaux besoins de la médecine personnalisée avec son recours aux biothérapies\". Impact attendu : 1 610 personnes. Record toute catégorie: SOIT 2610 euros par étudiants pour quelques heures de cours sur \"les nouveaux besoins de la médecine personnalisée avec son recours aux biothérapies\": 170 fois les couts habituels
- ReDHI (Rennes digital health initiative). Porté par l’université de Rennes. 600 personnes. SOIT 1660 euros par étudiants
- On peut tout à fait (et on doit) fournir ces formations autour du numérique en santé à des tarifs bien plus raisonnables et justifiables.