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Changements sur "Des marchés publics douteux à la Ville de Marseille ?"
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Depuis le début de l'année 2023, plusieurs procédures de passation de marchés publics par la Ville de Marseille ont été retoquées par le juge administratif.
Cela doit alerter et inquiéter sur les conditions dans lesquelles ces procédures ont été conçues, pilotées politiquement, gérées administrativement et éventuellement orientées politiquement. Cela interroge sur la probité de l'exécutif, comme sur la rigueur des procédés administratifs mis en place.
Il ne s'agit pas de petits dossiers :
- Renouvellement de la DSP sur le Château de la Buzine qui a fait couler beaucoup d'encre : la procédure d'attribution de la DSP était tellement contestable qu'elle a été contestée par le délégataire écarté, la Ville lui a en quelque sorte donné raison en renonçant in extremis à cette nouvelle DSP et en tirant de son chapeau au dernier moment une reprise en régie dont rien n'avait anticipé. Le délégataire écarté a évoqué publiquement des menaces de la part des hauts niveaux de la Ville de Marseille.
- Marché du périscolaire : peu de Marseillais le savent mais depuis la rentrée 2023 nous n'avons plus de marché de périscolaire dans notre ville, les animations sont assurées par les précédents attributaires sur bons de commande. En effet, l'attribution du marché semble avoir été totalement manipulée et biaisée à la demande d'une élue qui affiche de forts liens de proximité avec une des structures candidates. Les conditions de sélection à l'issue du marché ont conduit un des candidats à saisir la justice administrative. L'avocat de la Ville n'a semble t il même pas souhaité défendre l'indéfendable et a conseillé in extremis à ladite élue d'annuler tout bonnement la procédure de marché \"pour motif d'intérêt général\".
- Marché pour la reprise du Parc Chanot : tout récemment le juge administratif a répondu positivement à sa saisine par un candidat écarté de cette attribution (8 millions d'euros tout de même) au motif que le cahier des charges semblait rédigé sur mesure pour favoriser un candidat.
A chaque fois, un DGS ou un directeur est limogé, la municipalité lui faisant assumer la faute alors même que le problème semble être d'abord politique, au niveau des orientations de favoritisme qui sont données. Cela amène à des dysfonctionnements dans l'administration, dans le respect des règles de passation de marchés publics comme dans la bonne gestion des deniers publics.
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