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Changements sur "Réaliser un état des lieux de l’engagement des jeunes"
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Que concerne notre sujet ?
Les jeunes rencontrent des difficultés pour trouver leur place dans la vie civique. Ils sont souvent considérés comme étant éloignés de ces enjeux. Cependant, ils manifestent une réelle soif d’engagement et d’action. Ce qui leur manque, ce n’est pas l’énergie ou l’envie, mais souvent un cadre simple et reconnu par tous, pour trouver leur place.
La Journée d'appel et de préparation à la défense, instaurée en 1997, a remplacé le service militaire. Bien qu'elle ait changé de nom en 2011 pour devenir la \"Journée défense et citoyenneté\", l’insatisfaction qu’elle suscite tant chez les jeunes qui y participent que chez les pouvoirs publics qui la financent, a justifié la superposition de nombreux dispositifs complémentaires.
Le service civique, créé par la loi du 10 mars 2010, a, lui, suscité un sentiment positif, est identifié et fait l'objet d'une progression quantitative.
Depuis 2017, les gouvernements successifs travaillent également à la mise en place d’un service national universel, qui lui aussi, gagne en ampleur.
De nombreux autres dispositifs thématiques ont été créés au fil du temps et en fonction des besoins : volontariat international à l’étranger (VIE en entreprise et VIA en administration), service militaire volontaire (SMV), établissement pour l’insertion dans l’emploi (EPIDE), classes engagées.
En parallèle, les dispositifs de soutien et d’accompagnement à la jeunesse (Pass culture, garantie jeunes), en dépit de leurs qualités manifestes, ont laissé peu de place à la réflexion sur l’engagement des jeunes dans la société.
Un état des lieux, pouvant être enrichi par l’étude d’autres dispositifs moins identifiés par les entités publiques (tels que les jeunes sapeurs-pompiers, les jeunes engagés dans le tissu associatif), pourrait permettre de réfléchir à une meilleure identification et valorisation des différentes formes d’engagement de la jeunesse. Il serait également pertinent de recenser et d’étudier les dispositifs mis en place par les collectivités territoriales, qu’ils donnent lieu à des contreparties (financement du permis de conduire par exemple) ou qu’ils soient entièrement fondés sur l’investissement bénévole.
Pourquoi ce sujet doit-il faire l’objet d’un rapport de la Cour des comptes ou des CRTC ?La Cour des comptes souhaite faire de la jeunesse le sujet de son rapport public annuel 2025. C’est un beau sujet. Malheureusement, la jeunesse est trop souvent décrite comme apathique, comme un problème alors qu’elle cherche à trouver sa place.
Mieux comprendre la diversité des dispositifs et des engagements pourrait fournir aux pouvoirs publics une base pour engager de nouvelles initiatives.
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