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Changements sur "Controle des structures d'insertion professionnelles"
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Environs 30% des salariés en insertion passés par des SIAE sont en sortie positive (CDD 6 mois, CDI ou formation).
L'échec est élevé quand on sait qu'une place est financée à hauteur de 22.000 euros en moyenne.Si l'on rajoute les abandons (démissions et licenciements) non comptabilisés, on obtient des résultats très faibles malgré l'investissement et le soutien massif de l’État et des collectivités.
Une des solutions pour tenir compte du désintérêt et des faibles résultats de ces SIAE a été trouvée dans la création des Territoires Zéro Chômeur Longue Durée (TZCLD) qui se sont retrouvés dans les mêmes difficultés : l'encadrement et la prise en charge des personnes vulnérables et éloignées de l'emploi.
De nombreuses SIAE et TZCLD, pour palier à ces difficultés, ont préféré trier les bénéficiaires et prendre les profils les plus proches de l'emploi, s'éloignant ainsi de la volonté du législateur dans les lois et décrets soutenant l'IAE.
Dans une période de réductions budgétaires et de recherche d'efficience, il serait opportun que la Cour des Comptes se penche sur les modes de prise en charge des publics par ces structures et les recrutements des salariés d'encadrement : sont-ils formés pour ces publics dès leur prise de poste?
Les questions se sont posées sur les personnels travaillant en EHPAD, dans les crèches ou les MECS (mineurs) mais à ce jour, aucun travail n'a été fait pour contrôler les SIAE (et TZCLD) dans leurs capacités à prendre en charge des publics fragiles.
Les directions et les encadrants ont-ils été formés, ont-ils été recrutés pour leurs compétences ou par cooptation dans un milieu professionnel très fermé?La politique publique de l'insertion est un enjeu majeur alors que le gouvernement va opérer un changement clef avec France Travail.
Mais pour autant, si la volonté de l’État, des élus nationaux et territoriaux semble claire, quels outils de prise en charge ont été mis en place pour s'assurer d'une réelle qualité?
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Environs 30% des salariés en insertion passés par des SIAE sont en sortie positive (CDD 6 mois, CDI ou formation).
L'échec est élevé quand on sait qu'une place est financée à hauteur de 22.000 euros en moyenne.Si l'on rajoute les abandons (démissions et licenciements) non comptabilisés, on obtient des résultats très faibles malgré l'investissement et le soutien massif de l’État et des collectivités.
Une des solutions pour tenir compte du désintérêt et des faibles résultats de ces SIAE a été trouvée dans la création des Territoires Zéro Chômeur Longue Durée (TZCLD) qui se sont retrouvés dans les mêmes difficultés : l'encadrement et la prise en charge des personnes vulnérables et éloignées de l'emploi.
De nombreuses SIAE et TZCLD, pour palier à ces difficultés, ont préféré trier les bénéficiaires et prendre les profils les plus proches de l'emploi, s'éloignant ainsi de la volonté du législateur dans les lois et décrets soutenant l'IAE.
Dans une période de réductions budgétaires et de recherche d'efficience, il serait opportun que la Cour des Comptes se penche sur les modes de prise en charge des publics par ces structures et les recrutements des salariés d'encadrement : sont-ils formés pour ces publics dès leur prise de poste?
Les questions se sont posées sur les personnels travaillant en EHPAD, dans les crèches ou les MECS (mineurs) mais à ce jour, aucun travail n'a été fait pour contrôler les SIAE (et TZCLD) dans leurs capacités à prendre en charge des publics fragiles.
Les directions et les encadrants ont-ils été formés, ont-ils été recrutés pour leurs compétences ou par cooptation dans un milieu professionnel très fermé?La politique publique de l'insertion est un enjeu majeur alors que le gouvernement va opérer un changement clef avec France Travail.
Mais pour autant, si la volonté de l’État, des élus nationaux et territoriaux semble claire, quels outils de prise en charge ont été mis en place pour s'assurer d'une réelle qualité?
Y a t-il eu une enquête de satisfaction indépendante auprès des salariés en insertion pour connaître leur appréciation des dispositifs?
Sont-ils sortis en meilleure condition (morale, médicale, professionnelle) ou au contraire, ont-ils mal vécu leur prise en charge?Combien y a t-il de professionnels formés à encadrer/manager ce public?
Ces questions restent essentielles quant aux dépenses publiques et l'optimisation d'une volonté commune à aider les plus fragiles.
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