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Comme chacun le sait, de plus en plus d'hôpitaux hospitalisent leurs patients dans des chambres individuelles . C'est la juste évolution d'une meilleure prise en charge au fil des ans par rapport aux salles communes d'il y a 50 ans. .Or depuis quelques années, ces chambres individuelles sont devenues une manne financière pour une société privée et les hôpitaux eux-mêmes en enfreignant la réglementation.. Cette société, Happytal, via des conventions avec les directions hospitalières complices et demandeuses, facture des chambres individuelles en forçant le consentement des patients à demander une chambre particulière par le biais de harcèlement téléphonique ou SMS avant et pendant l'hospitalisation et par un document rédigé de façon illégale , voir rapport DGCCRF ). Au point même de facturer des chambres individuelles en chambre particulière alors qu'il y a prescription médicale ( infection ou état général du patient ) OU qu'il n'y a que des chambres individuelles dans le service. Le patient n'y voit rien puisque c'est sa complémentaire santé qui paie ( quand c'est compris dans le contrat et que ça ne dépasse pas le temps annuel couvert - en général 30 j) . Ceci rapporte des millions aux hôpitaux , en déficit, on le sait, mais ceci revient à privatiser le service public et à entraîner l'augmentation des mutuelles , mais aussi à cette entreprise qui développe une véritable force de vente voire agressivité de vente . Il y a eu déjà de nombreuses enquêtes sur le sujet ,Fr 2, DGCCRF, CC du Sud Ouest, rappel des règles du ministère de la Santé, mais rien n'y fait et le phénomène s'amplifie très rapidement.

Cette entreprise facture ces chambres 45€, 60€ ou 75€ selon le montant de remboursement de la mutuelle pour un \"confort\" soi-disant supérieur. On sait tous que l'on ne sera pas mieux pris en charge par les soignants si la mutuelle rembourse davantage - une fracture restant une fracture

Les personnels de cette entreprise se permettent aussi de rentrer dans les chambres des patients sans réelle autorisation . Cette situation crée du stress et rajoute de la charge de travail aux soignants oeuvrant déjà à flux tendu

Il est donc urgent, dans un contexte de destruction du service public de Santé , d'inflation, d'augmentation des inégalités d'accès aux soins en particulier pour les plus démunis , de \"moraliser\" cette situation et de diligenter une enquête nationale pour imposer le respect de la réglementation.