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Lancement des contrôles 18/01/2024 - 01/10/2024

Étapes de la concertation

Changements sur "Une rationalité économique, une gouvernance administrative. Leur impact sur le système de santé… une perte d’Humanité"

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+{"fr"=>"Une rationalité économique, une gouvernance administrative. Leur impact sur le système de santé… une perte d’Humanité"}

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La France a un système de santé qui permet ou doit permettre un accès aux soins pour tous. Il a été conçu comme tel et non pas comme un agrégat de structures devant fonctionner selon une rationalité économique. A l’idée généreuse d’une égalité d’accès s’est progressivement substitué l’impératif économique. Le tarification à l’acte en est l’exemple symbolique. Cette rationalité économique ne touche pas que le soin, elle est à l’œuvre partout (voir « les habits neufs de la politique mondiale« Wendy Brown).

Cette logique économique génère une logique administrative du soin. La place de l’administratif dans l’hôpital est devenue alors prépondérante. Conçue pour gérer l‘intendance et laisser aux médecins la question du soin, elle est devenue pour moi pléthorique et seule maître à bord. Est ce son rôle?

Il n’est pas question de remettre en cause le personnel administratif hospitalier qui fait son travail mais d’interroger l’efficacité, de mesurer l’impact économique de cet outil administratif dédié au soin qui, à travers ses strates en dehors (ARS) et dans l’hôpital, est devenu gigantesque, opaque et impersonnel. Le soin n’est plus personnel mais anonyme et géré économiquement..

A l’heure où la population vieillit, où le prix des médicaments augmente….puisque il ne faut pas nier la nécessité économique (les comptes de la sécurité sociale sont déficitaires et ne peuvent dépasser une ligne rouge fixée par le politique), il me paraît important de réfléchir sur le fonctionnement réel ce pôle administratif, de calculer son coût et son efficacité économique. De calculer aussi l’impact, le coût humain et économique de la tarification à l’acte.

Cette étude pourrait se faire à l’échelon local (Pays de Loire) ou national. Elle associe l’histoire et l’économie. Elle interroge en premier lieu l’hôpital public mais ne doit pas ignorer l’hospitalisation privée dont le but est la rentabilité économique des actionnaires (cf scandale des Ehpad Orpea).,

C’est un enjeu important pour un système de santé qui semble à bout de souffle et qui peine à rétribuer et attirer ceux qui en sont l‘âme, les soignants. Il l’est pour moi qui fut soignant et soigné.

La question sous jacente est d’interroger à partir du fonctionnement hospitalier la place prépondérante de l’administratif et la rationalité économique néo libérale dans nos vies. Est ce « rentable » pour le citoyen?…………
"]

+["La France a un système de santé qui permet ou doit permettre un accès aux soins pour tous. Il a été conçu comme tel et non pas comme un agrégat de structures devant fonctionner selon une rationalité économique. A l’idée généreuse d’une égalité d’accès s’est progressivement substitué l’impératif économique. Le tarification à l’acte en est l’exemple symbolique. Cette rationalité économique ne touche pas que le soin, elle est à l’œuvre partout (voir « les habits neufs de la politique mondiale« Wendy Brown).Cette logique économique génère une logique administrative du soin. La place de l’administratif dans l’hôpital est devenue alors prépondérante. Conçue pour gérer l‘intendance et laisser aux médecins la question du soin, elle est devenue pour moi pléthorique et seule maître à bord. Est ce son rôle?Il n’est pas question de remettre en cause le personnel administratif hospitalier qui fait son travail mais d’interroger l’efficacité, de mesurer l’impact économique de cet outil administratif dédié au soin qui, à travers ses strates en dehors (ARS) et dans l’hôpital, est devenu gigantesque, opaque et impersonnel. Le soin n’est plus personnel mais anonyme et géré économiquement.. A l’heure où la population vieillit, où le prix des médicaments augmente….puisque il ne faut pas nier la nécessité économique (les comptes de la sécurité sociale sont déficitaires et ne peuvent dépasser une ligne rouge fixée par le politique), il me paraît important de réfléchir sur le fonctionnement réel ce pôle administratif, de calculer son coût et son efficacité économique. De calculer aussi l’impact, le coût humain et économique de la tarification à l’acte.Cette étude pourrait se faire à l’échelon local (Pays de Loire) ou national. Elle associe l’histoire et l’économie. Elle interroge en premier lieu l’hôpital public mais ne doit pas ignorer l’hospitalisation privée dont le but est la rentabilité économique des actionnaires (cf scandale des Ehpad Orpea).,C’est un enjeu important pour un système de santé qui semble à bout de souffle et qui peine à rétribuer et attirer ceux qui en sont l‘âme, les soignants. Il l’est pour moi qui fut soignant et soigné.La question sous jacente est d’interroger à partir du fonctionnement hospitalier la place prépondérante de l’administratif et la rationalité économique néo libérale dans nos vies. Est ce « rentable » pour le citoyen?…………"]

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La France a un système de santé qui permet ou doit permettre un accès aux soins pour tous. Il a été conçu comme tel et non pas comme un agrégat de structures devant fonctionner selon une rationalité économique. A l’idée généreuse d’une égalité d’accès s’est progressivement substitué l’impératif économique. Le tarification à l’acte en est l’exemple symbolique. Cette rationalité économique ne touche pas que le soin, elle est à l’œuvre partout (voir « les habits neufs de la politique mondiale« Wendy Brown).

Cette logique économique génère une logique administrative du soin. La place de l’administratif dans l’hôpital est devenue alors prépondérante. Conçue pour gérer l‘intendance et laisser aux médecins la question du soin, elle est devenue pour moi pléthorique et seule maître à bord. Est ce son rôle?

Il n’est pas question de remettre en cause le personnel administratif hospitalier qui fait son travail mais d’interroger l’efficacité, de mesurer l’impact économique de cet outil administratif dédié au soin qui, à travers ses strates en dehors (ARS) et dans l’hôpital, est devenu gigantesque, opaque et impersonnel. Le soin n’est plus personnel mais anonyme et géré économiquement..

A l’heure où la population vieillit, où le prix des médicaments augmente….puisque il ne faut pas nier la nécessité économique (les comptes de la sécurité sociale sont déficitaires et ne peuvent dépasser une ligne rouge fixée par le politique), il me paraît important de réfléchir sur le fonctionnement réel ce pôle administratif, de calculer son coût et son efficacité économique. De calculer aussi l’impact, le coût humain et économique de la tarification à l’acte.

Cette étude pourrait se faire à l’échelon local (Pays de Loire) ou national. Elle associe l’histoire et l’économie. Elle interroge en premier lieu l’hôpital public mais ne doit pas ignorer l’hospitalisation privée dont le but est la rentabilité économique des actionnaires (cf scandale des Ehpad Orpea).,

C’est un enjeu important pour un système de santé qui semble à bout de souffle et qui peine à rétribuer et attirer ceux qui en sont l‘âme, les soignants. Il l’est pour moi qui fut soignant et soigné.

La question sous jacente est d’interroger à partir du fonctionnement hospitalier la place prépondérante de l’administratif et la rationalité économique néo libérale dans nos vies. Est ce « rentable » pour le citoyen?…………
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+["La France a un système de santé qui permet ou doit permettre un accès aux soins pour tous. Il a été conçu comme tel et non pas comme un agrégat de structures devant fonctionner selon une rationalité économique. A l’idée généreuse d’une égalité d’accès s’est progressivement substitué l’impératif économique. Le tarification à l’acte en est l’exemple symbolique. Cette rationalité économique ne touche pas que le soin, elle est à l’œuvre partout (voir « les habits neufs de la politique mondiale« Wendy Brown).Cette logique économique génère une logique administrative du soin. La place de l’administratif dans l’hôpital est devenue alors prépondérante. Conçue pour gérer l‘intendance et laisser aux médecins la question du soin, elle est devenue pour moi pléthorique et seule maître à bord. Est ce son rôle?Il n’est pas question de remettre en cause le personnel administratif hospitalier qui fait son travail mais d’interroger l’efficacité, de mesurer l’impact économique de cet outil administratif dédié au soin qui, à travers ses strates en dehors (ARS) et dans l’hôpital, est devenu gigantesque, opaque et impersonnel. Le soin n’est plus personnel mais anonyme et géré économiquement.. A l’heure où la population vieillit, où le prix des médicaments augmente….puisque il ne faut pas nier la nécessité économique (les comptes de la sécurité sociale sont déficitaires et ne peuvent dépasser une ligne rouge fixée par le politique), il me paraît important de réfléchir sur le fonctionnement réel ce pôle administratif, de calculer son coût et son efficacité économique. De calculer aussi l’impact, le coût humain et économique de la tarification à l’acte.Cette étude pourrait se faire à l’échelon local (Pays de Loire) ou national. Elle associe l’histoire et l’économie. Elle interroge en premier lieu l’hôpital public mais ne doit pas ignorer l’hospitalisation privée dont le but est la rentabilité économique des actionnaires (cf scandale des Ehpad Orpea).,C’est un enjeu important pour un système de santé qui semble à bout de souffle et qui peine à rétribuer et attirer ceux qui en sont l‘âme, les soignants. Il l’est pour moi qui fut soignant et soigné.La question sous jacente est d’interroger à partir du fonctionnement hospitalier la place prépondérante de l’administratif et la rationalité économique néo libérale dans nos vies. Est ce « rentable » pour le citoyen?…………"]

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Auteur de la version

phi44

Version créée le 24/09/2023 18:30