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Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont une voie de l'enseignement supérieur unique au monde, qui fait encore exception après l'harmonisation des parcours universitaires en Europe suite à la réforme LMD. Pourtant, le rayonnement de cette voie d'excellence ne dépasse guère la France. Si aujourd'hui beaucoup de Français ont déjà entendu parler, même vaguement, de Oxford, Cambridge ou du MIT, rares sont les étrangers capables de citer un nom parmi nos grandes écoles.

Lorsqu'on souhaite caractériser les dépenses de l'État en matière d'Éducation Nationale, on oublie souvent que les CPGE sont intégrées au Ministère de l'Éducation Nationale, et pas à celui de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ainsi, certaines statistiques comme le nombre d'enseignants et leur masse salariale incluent, a priori, les professeurs de CPGE. Les chiffres s'en trouvent alors biaisés lorsqu'on s'intéresse au niveau d'encadrement des élèves du secondaire par exemple.

Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 81 200 étudiants à la rentrée 2022. Les CPGE s'étalant sur un cursus de deux ans, on peut considérer qu'il y a donc eu environ 40 000 entrants. Le nombre d'élèves qui entrent dans le système scolaire en 1ère année de maternelle tourne autour de 850 000 chaque année. Ainsi, en moyenne grossière, moins de 5% d'entre eux entreront en CPGE. Ces formations, sélectives, se font pourtant dans les locaux de l'École de la République, en l'occurrence des lycées publics.

On peut donc légitimement se demander quelle est la part du budget de l'État consacré aux CPGE quand on sait par ailleurs que le nombre de professeurs de CPGE et leur salaire sont bien meilleurs que pour leurs collègues du primaire et du secondaire ou ceux des professeurs d'université. Est-ce aussi 5% du budget de l'Éducation Nationale ?

On entend souvent parler du \"pognon de dingue\" dépensé pour les plus défavorisés. Cette question, à mon avis, est indissociable de celui qu'on dépense pour les élites.
"]

+["Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont une voie de l'enseignement supérieur unique au monde, qui fait encore exception après l'harmonisation des parcours universitaires en Europe suite à la réforme LMD. Pourtant, le rayonnement de cette voie d'excellence ne dépasse guère la France. Si aujourd'hui beaucoup de Français ont déjà entendu parler, même vaguement, de Oxford, Cambridge ou du MIT, rares sont les étrangers capables de citer un nom parmi nos grandes écoles.Lorsqu'on souhaite caractériser les dépenses de l'État en matière d'Éducation Nationale, on oublie souvent que les CPGE sont intégrées au Ministère de l'Éducation Nationale, et pas à celui de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ainsi, certaines statistiques comme le nombre d'enseignants et leur masse salariale incluent, a priori, les professeurs de CPGE. Les chiffres s'en trouvent alors biaisés lorsqu'on s'intéresse au niveau d'encadrement des élèves du secondaire par exemple.Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 81 200 étudiants à la rentrée 2022. Les CPGE s'étalant sur un cursus de deux ans, on peut considérer qu'il y a donc eu environ 40 000 entrants. Le nombre d'élèves qui entrent dans le système scolaire en 1ère année de maternelle tourne autour de 850 000 chaque année. Ainsi, en moyenne grossière, moins de 5% d'entre eux entreront en CPGE. Ces formations, sélectives, se font pourtant dans les locaux de l'École de la République, en l'occurrence des lycées publics.On peut donc légitimement se demander quelle est la part du budget de l'État consacré aux CPGE quand on sait par ailleurs que le nombre de professeurs de CPGE et leur salaire sont bien meilleurs que pour leurs collègues du primaire et du secondaire ou ceux des professeurs d'université. Est-ce aussi 5% du budget de l'Éducation Nationale ?On entend souvent parler du \"pognon de dingue\" dépensé pour les plus défavorisés. Cette question, à mon avis, est indissociable de celui qu'on dépense pour les élites."]

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Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont une voie de l'enseignement supérieur unique au monde, qui fait encore exception après l'harmonisation des parcours universitaires en Europe suite à la réforme LMD. Pourtant, le rayonnement de cette voie d'excellence ne dépasse guère la France. Si aujourd'hui beaucoup de Français ont déjà entendu parler, même vaguement, de Oxford, Cambridge ou du MIT, rares sont les étrangers capables de citer un nom parmi nos grandes écoles.

Lorsqu'on souhaite caractériser les dépenses de l'État en matière d'Éducation Nationale, on oublie souvent que les CPGE sont intégrées au Ministère de l'Éducation Nationale, et pas à celui de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ainsi, certaines statistiques comme le nombre d'enseignants et leur masse salariale incluent, a priori, les professeurs de CPGE. Les chiffres s'en trouvent alors biaisés lorsqu'on s'intéresse au niveau d'encadrement des élèves du secondaire par exemple.

Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 81 200 étudiants à la rentrée 2022. Les CPGE s'étalant sur un cursus de deux ans, on peut considérer qu'il y a donc eu environ 40 000 entrants. Le nombre d'élèves qui entrent dans le système scolaire en 1ère année de maternelle tourne autour de 850 000 chaque année. Ainsi, en moyenne grossière, moins de 5% d'entre eux entreront en CPGE. Ces formations, sélectives, se font pourtant dans les locaux de l'École de la République, en l'occurrence des lycées publics.

On peut donc légitimement se demander quelle est la part du budget de l'État consacré aux CPGE quand on sait par ailleurs que le nombre de professeurs de CPGE et leur salaire sont bien meilleurs que pour leurs collègues du primaire et du secondaire ou ceux des professeurs d'université. Est-ce aussi 5% du budget de l'Éducation Nationale ?

On entend souvent parler du \"pognon de dingue\" dépensé pour les plus défavorisés. Cette question, à mon avis, est indissociable de celui qu'on dépense pour les élites.
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+["Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont une voie de l'enseignement supérieur unique au monde, qui fait encore exception après l'harmonisation des parcours universitaires en Europe suite à la réforme LMD. Pourtant, le rayonnement de cette voie d'excellence ne dépasse guère la France. Si aujourd'hui beaucoup de Français ont déjà entendu parler, même vaguement, de Oxford, Cambridge ou du MIT, rares sont les étrangers capables de citer un nom parmi nos grandes écoles.Lorsqu'on souhaite caractériser les dépenses de l'État en matière d'Éducation Nationale, on oublie souvent que les CPGE sont intégrées au Ministère de l'Éducation Nationale, et pas à celui de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ainsi, certaines statistiques comme le nombre d'enseignants et leur masse salariale incluent, a priori, les professeurs de CPGE. Les chiffres s'en trouvent alors biaisés lorsqu'on s'intéresse au niveau d'encadrement des élèves du secondaire par exemple.Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) accueillent 81 200 étudiants à la rentrée 2022. Les CPGE s'étalant sur un cursus de deux ans, on peut considérer qu'il y a donc eu environ 40 000 entrants. Le nombre d'élèves qui entrent dans le système scolaire en 1ère année de maternelle tourne autour de 850 000 chaque année. Ainsi, en moyenne grossière, moins de 5% d'entre eux entreront en CPGE. Ces formations, sélectives, se font pourtant dans les locaux de l'École de la République, en l'occurrence des lycées publics.On peut donc légitimement se demander quelle est la part du budget de l'État consacré aux CPGE quand on sait par ailleurs que le nombre de professeurs de CPGE et leur salaire sont bien meilleurs que pour leurs collègues du primaire et du secondaire ou ceux des professeurs d'université. Est-ce aussi 5% du budget de l'Éducation Nationale ?On entend souvent parler du \"pognon de dingue\" dépensé pour les plus défavorisés. Cette question, à mon avis, est indissociable de celui qu'on dépense pour les élites."]

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Auteur de la version

Arnaud

Version créée le 27/09/2023 10:06