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Changements sur "Impacts et conflits d'usages autour du projet E-CHO de e-kérosène (64)"
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- Corps de la contribution
- Le projet E-CHO, porté par Elyse Energy, concerne la création d’usines de fabrication de e-méthanol et de e-biokérosène dit « bas carbone » sur le bassin industriel de Lacq, près de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques (64). L’investissement annoncé est de 2 milliards d’euros HT. Le e-biokérosène est un carburant d'aviation dit durable à destination du transport aérien, produit à partir de biomasse ligneuse (besoin de 300 000 tonnes de matières sèches par an d’origine forestière, agricole et bois-déchets). Les objectifs sont la production de 75 000 tonnes de e-biokérosène par an, sur le site nommé BioTJet. Également, à côté de ses besoins importants en biomasse ligneuse, avec une puissance requise de 520MW, la technologie est gourmande en eau et électricité.\nDans ce contexte, des oppositions remettent en question le modèle de société et son besoin croissant de ressources dans un monde fini, et s’expriment sur ses impacts environnementaux dans un contexte de perte de biodiversité. La plus importante étant sans doute le collectif TPMF (Collectif Touche Pas à Ma Forêt - Pour Le Climat) qui représente 60 associations régionales et nationales. Une concertation publique a eu lieu (17/10/2023 au 17/01/2024), mais un communiqué du 30/04/2024 de TPMF continu de dénoncer une non prise en compte réelle des futurs conflits d’usages sur toute la chaine de valeurs des ressources du territoire (foncier – eau – énergie – biomasse). Loin de se diriger vers un consensus, la situation fait que le 16/10/2024, le collectif SeR (Scientifiques en Rébellion) organise une table ronde à l’université de la Pau et Pays de l’Adour sur les controverses autour du projet. \nIl serait bon que la cours des comptes se penche sur la question et apporte des éléments de réponse sur l’impact global du projet E-CHO et sur sa pertinence étant donné que d’après TPMF le projet permettrait de couvrir 1 % seulement de la consommation française annuelle de kérosène.\n
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- Corps de la contribution
- Le projet E-CHO, porté par Elyse Energy, concerne la création d’usines de fabrication de e-méthanol et de e-biokérosène dit « bas carbone » sur le bassin industriel de Lacq, près de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques (64). L’investissement annoncé est de 2 milliards d’euros HT. Le e-biokérosène est un carburant d'aviation dit durable à destination du transport aérien, produit à partir de biomasse ligneuse (besoin de 300 000 tonnes de matières sèches par an d’origine forestière, agricole et bois-déchets). Les objectifs sont la production de 75 000 tonnes de e-biokérosène par an, sur le site nommé BioTJet. Également, à côté de ses besoins importants en biomasse ligneuse, avec une puissance requise de 520MW, la technologie est gourmande en eau et électricité.\nDans ce contexte, des oppositions remettent en question le modèle de société et son besoin croissant de ressources dans un monde fini, et s’expriment sur ses impacts environnementaux dans un contexte de perte de biodiversité. La plus importante étant sans doute le collectif TPMF (Collectif Touche Pas à Ma Forêt - Pour Le Climat) qui représente 60 associations régionales et nationales. Une concertation publique a eu lieu (17/10/2023 au 17/01/2024), mais un communiqué du 30/04/2024 de TPMF continu de dénoncer une non prise en compte réelle des futurs conflits d’usages sur toute la chaine de valeurs des ressources du territoire (foncier – eau – énergie – biomasse). Loin de se diriger vers un consensus, la situation fait que le 16/10/2024, le collectif SeR (Scientifiques en Rébellion) organise une table ronde à l’université de Pau et Pays de l’Adour sur les controverses autour du projet. \nIl serait bon que la cours des comptes se penche sur la question et apporte des éléments de réponse sur l’impact global du projet E-CHO et sur sa pertinence étant donné que d’après TPMF le projet permettrait de couvrir 1 % seulement de la consommation française annuelle de kérosène.\n