2024 - Aidez-nous à enrichir notre programme de travail
Vous pouvez participer au choix des sujets d’enquêtes.
Révision du SRCE Ile-de-France, rôle des forêts et cœurs d'îlot dans la préservation de la biodiversité.
- Corps de la contribution
- 1- Les forêts sont soumises à une forme de dépérissement avec le réchauffement climatique, les maladies qui en résultent, l'exploitation qui en est faite pour la production du bois. Le SRCE doit protéger ces forêts pour maintenir les services écosystémiques et la biodiversité qu'elles offrent. 2- Les zones de contacts de l'écosystème forestier avec les écosystèmes agricole, urbain, aquatique sont particulièrement riches en biodiversité. Il convient que ces zones appelées "écotone" soient identifiées, protégées, éventuellement développées dans les dispositions du SRCE. 3- La richesse de ce contact des forêts avec les zones urbaines peut être prolongée par la préservation des cœurs d'îlot. Cf propos de Mme V.Pécresse, Présidente région Île-de-France (rapport N° CR 2023-005 Révision du SRCE d'Île-de-France) : «Si les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques sont essentiels, tout espace vert, en milieu rural comme en milieu urbain, mérite d’être protégé ou restauré.» Pour ce qui est des espaces verts en milieu urbain, le paragraphe ci-dessus se rapporte tout particulièrement aux cœurs d'îlot qui intègre un pourcentage significatif de pleine terre et de végétalisation; et concerne 8% de la surface régionale (Note rapide N°797 IAU 2019). Ils contribuent à la circulation de la faune et de la flore, à la restauration des continuités écologiques, à la mosaïque des espaces naturels en Île-de-France; et permettent une meilleure adaptation au changement climatique. Cette vision des territoires tout en reliant les potentiels de biodiversité existants, incite à ménager ce qui reste et à ce titre protéger ces cœurs d’îlot, mobilisant les habitants autour de la biodiversité. Cf APUR Pavillonnaire-grand-paris le tissu pavillonnaire du Grand Paris : «Face aux changements climatiques, les tissus pavillonnaires… peuvent jouer un rôle spécifique dans l’adaptation du Grand Paris aux épisodes caniculaires, aux pluies plus fortes et aux sécheresses plus longues et à la disparition de la biodiversité.» Dans Sorts et ressorts de l'habitat individuel en Île-de-France, l'Institut Paris Région précise: «Avec 1,5 million de maisons individuelles, le parc d’habitat individuel francilien loge aujourd’hui un peu plus d’un quart des ménages de la région.» 4- Le bilan SRCE indique : «Relier le SRCE aux autres thématiques du territoire (environnement, paysage, social, santé, alimentation, agriculture et économie) pour des projets fédérateurs avec des objectifs communs et partagés; communiquer sur les multi-thématiques couvertes par la TVB et plus généralement la biodiversité comme partie intégrante dans un projet.» Avec l’obligation de compatibilité SRCE, la protection des cœurs d'îlot contribuerait à des visions de l'urbanisme partant du végétal et de la pleine terre. 5- Prendre appui sur les bonnes pratiques locales Le SCoT Métropole de Paris mentionne sur la carte de la trame verte et bleue, la présence de "Jardins du Pavillonnaire" (légende et localisations). Le PLUi de l'intercommunalité Marne Est et Bois, a déjà sur le Plan de zonage :défini une zone UP (pavillonnaire) indiqué sur carte et légende : «Jardins et cœurs d'îlot protégés Cf l’article L. 151-23 code de l'urbanisme.» 6- Le SRCE en intégrant ces dispositions liées au vivant contribue aux bonnes pratiques et à la prise de conscience par les habitants et les usagers de l’importance de ces thématiques. Jacques Chatignoux - Asso Marnes Environnement et Patrimoine Christian Collin - FNE 94
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
0 commentaire
Chargement des commentaires ...
Chargement des commentaires ...