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Evaluation du coût de la généralisation des logiciels libres pour les collectivités
La proposition se déroule en plusieurs phases :
-Evaluer les sommes d'argent dépensées pour l'utilisation de logiciels propriétaires par les collectivités (Microsoft, Google, Whatsapp, etc...)
Cet argent public est reversé à des entreprises privées et donc perdu. Il est impossible pour les utilisateurs de développer de nouvelles fonctionnalités.
-Evaluer le coût et la faisabilité pour transitionner sur des logiciels libres et open source (Nextcloud, Rocketchat,Decidim, fixmystreet etc....)
L'argent public dépensé servirait ainsi uniquement à améliorer les outils communs : une fonctionnalité développée par une commune serait disponible pour les 36000 autres automatiquement.
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris soin d’évaluer avec attention l’ensemble des contributions, malheureusement nous n’avons pu sélectionner que 10 thèmes de contrôle nationaux et 15 thèmes de contrôle locaux présentés le 18 janvier dernier pour la campagne citoyenne de 2023.
Dans le domaine des finances publiques, ce sont notamment deux autres propositions qui ont été retenues, elles concernent les taxes à faible rendement et la lutte contre la corruption.
Une publication d'octobre 2020 de la Cour pourrait vous intéresser, elle concerne la conduite des grands projets numériques de l'Etat. De plus, sachez que même si votre proposition n’a pas été sélectionnée, elle alimentera nos réflexions sur notre programme de travail à moyen et long terme.
Nous vous remercions pour votre participation. C’est grâce à toutes ces contributions qui expriment des préoccupations concrètes que la Cour des comptes et les Chambres régionales et territoriales des comptes poursuivent leur mission de rendre compte au citoyen de l’usage des fonds publics.
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Conversation avec joseph
Yannick, j'ai traité ce sujet à de multiples reprises au sein de grandes entreprises.
C'est pas si simple. Sur le papier, cela semble une bonne idée, mais en pratique, ce que l'on gagne sur la licence et les redevances annuelle, on le perd en partie sur l'organisation qu'il faut mettre en face.
Il faut avoir en interne ou payer des sous-traitants qui vont:
- assurer les mises à jour qui sont souvent beaucoup plus fréquentes et moins "plug & play" que les grands logiciels du commerce.
- Assurer la "hot line utilisateur" sur des outils quasi systématiquement sous documenté
- Assurer l'interaction avec des forums utilisateurs qui sont souvent le seul moyens de détection/résolution de panne
- Assurer la surveillance des multiples versions divergentes possibles du même logiciel dont le développement est communautaire.
Cela demande des compétences que je n'ai pas encore vu dans la fonction publique (mais cela existe peut-être je ne connais pas tout)
On peut regarder, mais c'est pas simple
Effectivement, mais si on compte qu'une bonne partie des communes et agences publiques utilisent Microsoft pour leurs usages à 10€/utilisateur/mois, l'économie effectuée devrait permettre de renforcer une agence comme data.gouv pour :
-créer cette documentation ou exploiter un système de elearning comme Yeswiki
-Valider les versions officielles disponibles (les hopitaux et universités le font, pourquoi ne pas suivre ça)
-Le support Microsoft est quasiment uniquement en ligne
-Il existe des robots de déploiement de logiciels libres
Pourquoi ne pas payer des sous traitants ? A partir du moment où leurs productions sont mises sous licence libre, c'est un bénéfice pour tout le monde : argent public -> bien commun.
Dans un pays où la devise est liberté, égalité, fraternité, c'est dommage de nourrir des entreprises qui prônent la propriété, la compétition et mettre de côté ceux qui n'ont pas les moyens de se payer leurs outils :-)
Les communes ne peuvent plus se permettre de payer.
Entendons nous bien, je ne suis pas contre votre idée mais comme vous le dites, cela demande de renforcer considérablement la DINUM, qui de ma compréhension est plutôt pour l'instant sur des aspects stratégiques que d'exploitation concrète.
Et il me semble que l'utilisation de logiciels libres est une toute petite partie de l'iceberg.
mais on peut commencer par cela bien sur.
Oui la proposition est déjà d'effectuer ce diagnostic pour pouvoir mieux décider ensuite. A savoir aussi que cette consultation est faite grâce à la plateforme Decidim, logiciel libre utilisé par pas mal de collectivités également donc on ne partirait pas de rien :-)
Le Ministère des Finances et de l'Industrie a déjà franchi le pas, et depuis presque 20 ans, ayant généré un vivier d'entreprises justement faites pour assurer la hot line, lequel ne demande qu'à être alimenté et enrichi.
D'expérience, le retour sur investissement (il faut un investissement initial pour changer de logiciel, propriétaire ou libre : récupération de données, conduite du changement) réalisé par les économies de licences se fait sur un peu plus de 2 ans.
De plus cela se fait au profit d'entreprises et de compétences locales.
On ajoutera qu'il est alors très facile de se conformer au Géférentiel Général d'Interopérabilité signé par le Premier Ministre.
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