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Changements sur "Les avantages en nature - deux sur deux"
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- Compte tenu de l’effet multiplicateur des avantages en nature sur le pouvoir d’achat, il n’est pas étonnant que la recherche de ces avantages constitue le sport n°1 en France, avec beaucoup plus de fans que le football. Pourtant, la distribution de ces avantages apparaît socialement injuste.\nQui est le moins taxé : A, B ou C ? \nTaux d’IRPP : 10 % pour A, 15 % pour B et 20 % pour C.\nA encaisse une facture de 120 TTC et répartit ce montant ainsi : TVA 20, Charges sociales 50, Salaire net 50, dont IRPP 5. Pouvoir d’achat de A : 37,5 % de la recette ((50-5)/120).\nB encaisse une facture de 240 TTC et répartit ce montant ainsi : TVA 40, Avantages en nature 20, soit 24 TTC, Charges sociales 90, Salaire net 90, dont IRPP 13,5. Pouvoir d’achat de B : 41,9 % de la recette ((90-13,5+24)/240).\nC encaisse une facture de 360 TTC et répartit ce montant ainsi : TVA 60, Avantages en nature 50, soit 60 TTC, Charges sociales 125, Salaire net 125, dont IRPP 25. Pouvoir d’achat de C : 44,4 % de la recette ((125-25+60)/360).\nBien sûr, il n’est pas question de mettre un terme aux avantages en nature. Cependant, il serait normal que ces avantages contribuent eux aussi, comme les salaires, aux charges sociales et aux dépenses de l’Etat. Ces contributions inciteraient les entreprises à les limiter, notamment pour ce qui relève du superflu, de l’inutile ou du gaspillage. Elles permettraient de diminuer les taux des cotisations sociales et l’IRPP des ménages modestes. On enclencherait ainsi un cercle vertueux. La réduction des taux permettrait d’augmenter les salaires ; le travail paierait plus. La réduction permettrait aussi d’avoir des produits français plus compétitifs à l’exportation ; la production pourrait augmenter, le déficit du commerce extérieur diminuerait, plus d’embauches, moins de chômage, plus de cotisations, baisse des taux des cotisations, et ainsi de suite …