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La Communauté de Communes du Pays-Haut Val d’Alzette (CCPHVA) est le seul territoire péri-urbain et rural métropolitain qui bénéficie d’une Opération d’Intérêt National (OIN). L’OIN Alzette-Belval trouve également son originalité dans sa situation frontalière sous l’influence d’un pôle urbain situé au Grand Duché de Luxembourg. Elle a été créée pour redynamiser un secteur meurtri par l’arrêt des activités minières et sidérurgiques.\nL’Établissement Public d’Aménagement Alzette-Belval (EPA) a été créé en 2012 pour mettre en œuvre cette OIN.\nAprès douze années d’investissements publics pour redynamiser ce territoire, il serait intéressant d’analyser les impacts réels de ces efforts financiers. Ont-ils permis un nouveau développement économique de ce territoire ? Le développement résidentiel est-il le fruit de l’action de l’EPA, de l’État et des Collectivités ou de l’attractivité du Grand Duché de Luxembourg ? Quel est le bilan intermédiaire de cette opération ? Peut-elle constituer un modèle reproductible sur d’autres territoires frontaliers du Grand Est ?\nLe support de cette analyse pourrait être l’opération d’aménagement de Micheville qui est la plus avancée et la plus emblématique. Elle comprend des travaux de gestion de la pollution dont une exploitation de laitier, des pré-aménagements, la réalisation d’équipements publics, des cessions avec charges à des promoteurs ou bailleurs… Autant de dépenses, d’abandons de recettes, et de recettes directes et indirectes pour l’EPA, l’État et les Collectivités dont l’analyse pourrait éclairer les citoyens et conduire à des propositions d’évolution des politiques publiques d’aménagement du territoire.