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Changements sur "Pourquoi la carte vitale n'est elle pas le support du dossier médical informatisé unique ?"
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- 1) Pourquoi sur la carte vitale ne figurent pas les dates de vaccinations, les éventuelles allergies, les antécédents médicaux et chirurgicaux classés chronologiquement, la dernière ordonnance médicamenteuse du MG référent, pouvant être la synthèse des ordonnances de plusieurs spécialistes en cas de pluri-pathologies, les dates et lieux de réalisation d'examens complémentaires et biologiques, pour pouvoir y accéder avec les codes professionnels ?\n2) Pourquoi le dossier médical informatisé utilisé par le CHU d'une région n'est pas le même que celui d'un CHU d'une autre région, des cliniques de sa région, des CHG de sa région, lesquels ne sont pas forcément compatibles à quelques dizaines de kilomètres de distance et ne sont pas compatibles avec les logiciels médicaux du MG référent, des différents spécialistes libéraux de proximité, des pharmaciens, des IDE, des laboratoires et services de radiologies?\n3) Pourquoi pour la gestion financière des établissements de soins la codification des actes de l'ensemble des CHU, CHG et cliniques est issue d'un même référentiel et utilise un seul et même logiciel, tandis que les soignants utilisent une multitude de logiciels non compatibles entre eux gérés par une multitude de sociétés informatiques toutes indépendantes et fonctionnant sur leurs propres réseaux ?\n4) Pourquoi lorsqu'un patient arrive aux urgences le médecin urgentiste ne peut pas utiliser la carte vitale du patient pour obtenir les renseignements utiles sus cités et accéder aux résultats des examens complémentaires antérieurs (radio. bio.) ? Cela éviterait des pertes de temps avec de longs interrogatoires, parfois impossibles, souvent imprécis, pouvant conduire à des erreurs de diagnostic, de prise en charge, d'orientation. Mais, il est vrai que la tarification à l'acte tire un bénéfice de la redondance des examens complémentaires et des complications thérapeutiques. ...
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- Corps de la contribution
- 1) Pourquoi, sur la carte vitale ne figurent pas les dates de vaccinations, les éventuelles allergies, les antécédents médicaux et chirurgicaux classés chronologiquement, la dernière ordonnance médicamenteuse du Médecin Généraliste référent, pouvant être la synthèse des ordonnances de plusieurs spécialistes en cas de pluri-pathologies, les dates et lieux de réalisation d'examens complémentaires et biologiques, pour pouvoir y accéder avec les codes professionnels ?\n2) Pourquoi le dossier médical informatisé utilisé par le CHU d'une région n'est pas le même que celui d'un CHU d'une autre région, des cliniques de sa région, des CHG de sa région, lesquels ne sont pas forcément compatibles à quelques dizaines de kilomètres de distance et ne sont pas compatibles avec les logiciels médicaux du MG référent, des différents spécialistes libéraux de proximité, des pharmaciens, des IDE, des laboratoires et services de radiologies privés ?\n3) Pourquoi pour la gestion financière des établissements de soins la codification des actes de l'ensemble des CHU, CHG et cliniques est issue d'un même référentiel et utilise un seul et même logiciel, tandis que les soignants utilisent une multitude de logiciels non compatibles entre eux gérés par une multitude de sociétés informatiques toutes indépendantes et fonctionnant sur leurs propres réseaux ?\n4) Pourquoi, lorsqu'un patient arrive aux urgences le médecin urgentiste ne peut pas utiliser la carte vitale du patient pour obtenir les renseignements utiles sus cités et accéder aux résultats des examens complémentaires antérieurs (radio. bio.) ? Cela éviterait des pertes de temps avec de longs interrogatoires, parfois impossibles, souvent imprécis, pouvant conduire à des erreurs de diagnostic, de prise en charge, d'orientation. Mais, il est vrai que la tarification à l'acte tire un bénéfice de la redondance des examens complémentaires et des complications thérapeutiques. ...\n5) Il serait intéressant de connaître les dépenses annuelles dans chaque hôpital consacrées à l'achat du matériel (ordinateurs, imprimantes, photocopieurs...), du réseau informatique, des logiciels (où souvent le logiciel du dossier médical des urgences, au sein d'un même établissement est différent et non compatible avec le logiciel du dossier Médecine Chirurgie Obstétrique), des logiciels métiers de la pharmacie, radiologie, biologie et de la maintenance. Chaque hôpital possède sa propre équipe d'informaticiens qui assurent des gardes ou astreintes pour le fonctionnement continu d'une seule structure de soins ! En sachant que matériels et logiciels sont changés, en moyenne, tous les 10 ans, les sommes consacrées par les contribuables ces 30 dernières années ont-elles eu l'efficacité attendue d'un dossier médical informatisé unique partageable entre les professionnels des soins responsables du patient ? Les ARS ont les chiffres des dépenses et le personnel suffisant pour répondre à ces questions.