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Comme très probable, le Ministère de la Culture n'échappera pas à la règle des économies envisagées afin d'enrayer le déficit de l'Etat. Pour garder la maîtrise de sa dette publique, la France doit économiser à moyen terme au moins 110 milliards d'euros, selon une note du Conseil d'analyse économique.\n\nOutre la réflexion actuelle engagée sur l'avenir des Ecoles d'Arts, une suppression pure et simple de la Villa Médicis serait, non seulement logique mais également salutaire au budget. En effet, cette Institution uniquement prévue pour accueillir les lauréats des Prix de Rome perdure, alors que la distinction des Prix de Rome a été abandonnée depuis 1968.\n\nLes Fonds Régionaux d'Art Contemporain constituent aussi une source de dépense anachronique tant au niveau des personnels, que du non-sens des collections qui génèrent incompréhension du public et, surtout, une grande injustice pour une écrasante majorité de créateurs...\n \nBien entendu, toutes décisions ne seraient pas sans conséquence pour des milliers de fonctionnaires réduits plus ou moins au reclassement, et pour les quelques collectionneurs spéculateurs ou les quelques rares artistes vivant de subvention ou de commande d’Etat.\n\nMais à bien réfléchir, les propositions de réforme émises par la mission d'audit rétabliraient non seulement justice et équité sociale, mais aussi et surtout impartialité du marché avec les indispensables économies recherchées par la France.\n\nLe Pot, version contemporaine du Porte-bouteilles de Marcel Duchamp, par Simon Nicaise, acquisition du FRAC-Normandie\n\nLes FRAC, voulus par un gouvernement de gauche, entérinés par un gouvernement de droite, ont contribué non seulement au discrédit de la gauche mais également à la détérioration durable de l'image de l'Art. L'art s’est coupé de la base populaire et laborieuse en devenant l'affaire, comme jamais auparavant, d'une classe extrêmement minoritaire. \n\nhttps://avec-les-felicitations.blogspot.com/2024/02/monsieur-pierre-oudart-remis-madame.html