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Changements sur "Education en Boîte ?"
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- Corps de la contribution
- Aujourd'hui, l'ensemble de la population comprend que la santé public et le premier service public à s'être effondrée sous l'ère Macron. 10 ans ont suffit pour porter un coup de grâce à ce fleuron appartenant désormais au passé. Aujourd'hui, le deuxième service public visé n'est ni plus ni moins que l'éducation nationale. Crise de recrutement, nombre d'AESH trop importants et pas assez qualifiés, baisse du niveau global des élèves au test PISA, la liste des indicateurs est trop longue pour en faire une description globale. Je pense que davantage de ressources, humaines et financières doivent être déployées pour ne pas jeter l'argent par les fenêtres, nous devons passer d'une logique quantitative à une logique qualitative. Et pour cela, en actionnant des dépenses \"intelligentes\", c-a-d, augmenter le salaire moyen des enseignants (4,8 M € / an), renforcer et rendre la formation des AESH qualifiante (1,2 M € / an), renforcer et rendre ses lettres de noblesse au RASED soit recruter des enseignants spécialisés dans l'accompagnement d'élèves en difficulté (maitre E et G) (120 millions €), optimiser et innover en renforçant le lien entre l'école et les quartiers dits \"difficiles\" en REP et REP+ via un ensemble de mesures estimées à 1 M€ ( lien : https://www.institutmontaigne.org/publications/lavenir-se-joue-dans-les-quartiers-pauvres#faq17348_1). Mis bout à bout, tout cela correspond à près de 8 M € / an. Ce qui correspond à 2 fois moins en terme de coût que l'augmentation totale des retraites sur 2024 ou encore 4 fois moins que le coût total estimé de la politique de l'offre menée par Macron au cours des 10 dernières années (tranche basse : 150 M€) sur l'ensemble d'un quinquennat. Et tout ça pour limiter voire annihiler les zones de \"non droits\" dans les banlieues abandonnées, redonner de l'espoir à des enfants qui ont perdu confiance en l'institution publique et enfin permettre à notre pays de faire émerger la créativité et l'innovation dont nous manquons tant depuis ces dernières années. L'éducation publique ne doit pas être vendue comme une vulgaire boîte de petits pois, il s'agit d'un bien précieux et surtout d'un joyau pour l'avenir de notre pays, de notre Nation. Nous sommes limités en terme de nombre de caractères mais il semble lunaire de devoir se justifier à ce sujet, de devoir justifier le fait qu'un investissement devient intelligent lorsqu'il touche ceux qu'il doit toucher, les personnes qui en ont le plus besoin et qui sont le plus dépendantes de nous, c-a-d les enfants. Je crains à juste titre que ce service publique s'effondre et que l'argent que nous vous donnons soit utilisé à mauvais escient et pour justifier de l'existence d'un service public qui n'est plus qu'une coquille vide de plus en plus et qui se limite à des faits divers d'enseignants de maternelle frappant des enfants de 3 ans. Ne vous préoccupez pas uniquement des dépenses pour ce qu'elles sont mais bien pour ce à qui elles contribuent, le contribuable. Je remercie ceux qui me liront. Un citoyen inquiet.
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- Corps de la contribution
- Aujourd'hui, l'ensemble de la population comprend que la santé public est le premier service public à s'être effondrée sous l'ère Macron. 10 ans ont suffit pour porter un coup de grâce à ce fleuron appartenant désormais au passé. Aujourd'hui, le deuxième service public visé n'est ni plus ni moins que l'éducation nationale. Crise de recrutement, nombre d'AESH trop importants et pas assez qualifiés, baisse du niveau global des élèves au test PISA, la liste des indicateurs est trop longue pour en faire une description globale. Je pense que davantage de ressources, humaines et financières doivent être déployées pour ne pas jeter l'argent par les fenêtres, nous devons passer d'une logique quantitative à une logique qualitative. Et pour cela, en actionnant des dépenses \"intelligentes\", c-a-d, augmenter le salaire moyen des enseignants (4,8 M € / an), renforcer et rendre la formation des AESH qualifiante (1,2 M € / an), renforcer et rendre ses lettres de noblesse au RASED soit recruter des enseignants spécialisés dans l'accompagnement d'élèves en difficulté (maitre E et G) (120 millions €), optimiser et innover en renforçant le lien entre l'école et les quartiers dits \"difficiles\" en REP et REP+ via un ensemble de mesures estimées à 1 M€ ( lien : https://www.institutmontaigne.org/publications/lavenir-se-joue-dans-les-quartiers-pauvres#faq17348_1). Mis bout à bout, tout cela correspond à près de 8 M € / an. Ce qui correspond à 2 fois moins en terme de coût que l'augmentation totale des retraites sur 2024 ou encore 4 fois moins que le coût total estimé de la politique de l'offre menée par Macron au cours des 10 dernières années (tranche basse : 150 M€) sur l'ensemble d'un quinquennat. Et tout ça pour limiter voire annihiler les zones de \"non droits\" dans les banlieues abandonnées, redonner de l'espoir à des enfants qui ont perdu confiance en l'institution publique et enfin permettre à notre pays de faire émerger la créativité et l'innovation dont nous manquons tant depuis ces dernières années. L'éducation publique ne doit pas être vendue comme une vulgaire boîte de petits pois, il s'agit d'un bien précieux et surtout d'un joyau pour l'avenir de notre pays, de notre Nation. Nous sommes limités en terme de nombre de caractères mais il semble lunaire de devoir se justifier à ce sujet, de devoir justifier le fait qu'un investissement devient intelligent lorsqu'il touche ceux qu'il doit toucher, les personnes qui en ont le plus besoin et qui sont le plus dépendantes de nous, c-a-d les enfants. Je crains à juste titre que ce service publique s'effondre et que l'argent que nous vous donnons soit utilisé à mauvais escient et pour justifier de l'existence d'un service public qui n'est plus qu'une coquille vide de plus en plus et qui se limite à des faits divers d'enseignants de maternelle frappant des enfants de 3 ans. Ne vous préoccupez pas uniquement des dépenses pour ce qu'elles sont mais bien pour ce à qui elles contribuent, le contribuable. Je remercie ceux qui me liront. Un citoyen inquiet.