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Changements sur "Analyse du pouvoir d'achat par catégorie de fonctionnaires: vers la création d'une nouvelle catégorie pour la haute fonction publique"
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- L'objectif des travaux serait de réaliser une étude sur le traitement indiciaire des fonctionnaires de l'Etat, par catégorie (C, B, A et A+), par année, sur les dix dernières années, ce qui correspondait à la mise en place du RIFSEEP. Il est important de décorréler les catégories A et A+ sachant que depuis l’ordonnance du 2 juin 2021 portant la réforme de l’encadrement supérieur de l’État, l'écart de rémunération s'est significativement creusé entre les A et les A+ voire entre les A+ et les A++. Les travaux devraient pouvoir mettre en lumière le poids de cet écart, et par conséquent les pertes de pouvoir d'achat en résultant par catégorie, notamment sous l'effet de la forte inflation des dernières années. Les travaux devraient pouvoir examiner la corrélation entre ces pertes de pouvoir d'achat et le manque d'attractivité des catégories concernées (C, B et A hors hauts fonctionnaires). \nUne comparaison avec le secteur privé serait la bienvenue: un décrochage est-il aussi constaté entre les cadres de 1er niveau et les cadres supérieurs du privé, auquel cas dans quelle mesure ? \nEnfin, les travaux devraient pouvoir répondre à la question, essentielle, de réviser les différentes catégories de fonctionnaires par création d'une catégorie supplémentaire \"A+\" officielle regroupant les cadres supérieurs de l'Etat, aujourd'hui tous comptabilisés dans la catégorie A (intervalle dont l'étendue de rémunération est a priori très - trop ? - large pour constituer une donnée statistiquement exploitable). En effet, l'adjonction de cette catégorie supplémentaire serait un signal de transparence pour tous (les agents, les employeurs, les parlementaires et les contribuables) et permettrait de mener des études d'impacts (bilan social notamment) à des fins de plan d'action motivé, utile et juste.