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Réparties sur tout le territoire, les écoles du services publics génèrent d'importants frais de gestion, de déplacement, d'entretien, d'investissement, et de personnels. On peut dès lors s'interroger sur la pertinence de leur nombre, et s'étonner de l'absence de mutualisation (voire de fusion), alors même que le socle de formation de base est souvent commun aux différents établissements, quel que soit le ministère d'appartenance. Par ailleurs, il conviendrait d'analyser sur une période de 5 ans environ, le taux de remplissage de chaque établissement, cet élément étant extrêmement variable en fonction des calendriers et des recrutements. En outre, des écoles déconcentrées en province et difficiles d'accès ne participent pas au renforcement de l'attractivité des métiers de l'État. En ce sens, et malgré le peu de recul, l'INSP pourrait apparaître comme un exemple à suivre en matière d'optimisation de par le regroupant de plusieurs scolarités issues de plusieurs administrations.