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Changements sur "Evaluation des coûts de l'absence d'un logiciel National UNIQUE pour constitution du dossier médical informatisé propre à chaque assuré social"
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- Voici plus de 40 ans des médecins ont rêvé de disposer d'un dossier médical patient informatisé unique remplaçant les dossiers papiers. Malheureusement, l'absence d'une gouvernance Nationale a permis que chaque hôpital universitaire, chaque hôpital général, chaque groupe de cliniques privés, chaque cabinet de MG devenus chacun médecin référent d'un groupe de patients a développé son propre dossier médical informatisé. De très nombreuses sociétés informatiques non coordonnées autour de l'objectif commun d'échanges des données sont nées. Plusieurs décennies plus tard l'absence de compatibilité entre ces différents logiciels justifie le maintien du transfert d'informations médicales par supports papiers ! En 2024, par absence de compatibilité des logiciels, lorsqu'un patient est transféré d'un hôpital général vers un hôpital universitaire, ses informations médicales le sont par un dossier médical papier, lequel servira à la constitution d'un nouveau dossier médical informatisé spécifique du receveur. Cette absence de compatibilité des dossiers médicaux informatisés entre structures de soins entrainent des pertes de temps, des risques de pertes ou de déformations d'informations pouvant conduire à des errances voire erreurs diagnostiques. Il s'y ajoute une REDONDANCE d'examens complémentaires (radiologiques, biologiques) coûteux en terme de remboursements, inutiles si très rapprochés voire dangereux par leur répétition, exemple : rayons X. Cette absence de fluidité des transferts d'informations médicales : dates de vaccinations; allergies avérées; antécédents héréditaires; classement chronologique des antécédents médicaux, chirurgicaux, obstétricaux; ordonnances; dates et lieux de réalisation d'examens complémentaires dont le résultat serait accessible avec un code professionnel spécifique, est préjudiciable au patient lorsqu'il revient consulter son MG référent après une hospitalisation, son pharmacien, son IDE (chacun pourrait disposer d'un code professionnel donnant accès aux seules données utiles à son exercice). Aux urgences, cette absence d'accès à ces données contribue à des pertes de temps liées à des reprises d'interrogatoires, quand ils sont possibles et à des pertes d'efficacité. Cette atomisation de chaque structure de soins pour le dossier médical informatisé patient justifie que chaque structure dispose de son service informatique avec ses informaticiens qui assurent une continuité de fonctionnement imposant gardes ou astreintes pour un SEUL logiciel non compatible avec celui des autres structures de soins de proximité publics ou privés. Pourtant, pour la gestion FINANCIERE des structures de soins publics ou privés, celles-ci utilisent un SEUL et même référentiel National de codifications des actes et un SEUL et même logiciel National de transferts de ces codifications et de gestion comptable des actes, des durées de séjour.... Les Agences Régionales de Santé (ARS) connaissent les dépenses consacrées à l'informatisation des hôpitaux : 1) coût des ordinateurs et du fait du maintien des dossiers papiers : imprimantes, photocopieurs, scanners; 2) coût des réseaux ; 3) coût des logiciels MCO, non compatibles entre eux; 4) coût des logiciels métiers : radio., labo., pharmacie; 5) coût des services informatiques assurant la maintenance. Les ARS disposent d'un personnel compétent, en nombre suffisant pour réaliser cette évaluation. Le passage à la tarification à l'acte n'a pas aidé à l'amélioration de cet état de fait.