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Le problème est tres concret mais n'est peut être pas isolé.\nUn medicament (l'inebilizumab) a reçu une AMM pour une maladie rare alors qu'un medicament comparable est utilisé depuis plusieurs années (sans AMM car non soutenu par un laboratoire, mais sur la base de multiples publications scientifiques). L' amelioration du service médical rendu (ASMR) par le nouveau medicament est selon l'HAS \"modérée\" avec comme precision: (l'inebilizumab est) \"Un progrès thérapeutique dans la prise en charge excluant le rituximab\". Le prix de l'inebilizumab a ensuite été fixé; avec une surcout par rapport à l'ancien medicament de 154 984 euros la 1ere année puis 103 323 euros chaque année. Selon l'HAS: \"La population cible d’UPLIZNA (inébilizumab) est estimée au maximum à 550 patients\" (concrètement, 500 patients actuels + 50 nouveaux patients par an). \nSi on calcule le surcout, il est de 493 912 188 euros sur 6 ans (il s'agit d'une maladie chronique). \nLe probleme peut être comparé à celui de l'Avastin il y a quelques années pour la DMLA.\nLes 2 problèmes semblent être l'inadéquation entre les prix fixés et l'ASMR par l'HAS, et l'absence semble-t-il d'évaluation des couts à long terme de ces traitements.