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Quand on voit qu'il s'agissait non pas d'un \"débat\" mais d'un sondage à grande échelle au vu des résultats. \nQuand on a participé comme moi à plusieurs débats publics, échangé, argumenté, réfléchi, élaboré, avec deux amis, plus d'une centaine de propositions qui rapportent plus qu'elles ne coûtent, et qu'on lit les conclusions.\nQuand on sait qu'il y a eu \"569 000 contributions détaillées, 19899 cahiers de doléances, dans 16 337 mairies, et 10 134 réunions locales\" et qu'au final on nous dit des choses aussi banales qu'il y a \"un consensus marqué par la baisse des impôts et par la justice fiscale et associé à un souhait de renforcer l'efficacité de notre dispositif fiscal\". \n\nQuand on sait qu'il y a eu, au final, moins d'une trentaine d'actions associées, souvent des créations de comités ou réunions Théodule, on a vraiment l'impression qu'on s'est f... de nous ! \nEn réalité, l'Etat dispose d'un trésor de consultations, qu'il pourrait retraiter par l'IA générative en évaluant précisément chaque proposition et en cherchant non pas les idées évidentes (tout le monde souhaite une baisse de ses impôts) mais les idées originales et disruptives.