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Au travers de l'exemple de la ville d'Andrésy (Yvelines) dont les contribuables viennent d'endosser en 4 ans deux fortes hausses du taux communal en raison de projets d'investissements qui mettent la ville en situation budgétaire contrainte, la Cour peut-elle analyser les conséquences du dispositif français des subventions (et européen) qui souvent, constitue une incitation à la dépense.\nA Andrésy le projet Trek'Ile (impraticable depuis une crue de la Seine) et l'aménagement du bord de Seine en centre ville (halte-plaisance fantôme), conjugués à la rénovation de l'espace Louise Weiss (sports-culture...) ont manifestement plombés la capacité d'endettement de la ville pour un intérêt général douteux.\nLa Cour pourrait utilement s'interroger sur :\n- l'analyse préalable des projets engagés au regard de l'intérêt général et des finances de la ville\n- l'accompagnement de ces projets par des subventions qui si elles n'avaient pas été possibles auraient suspendu ces projets et permis d'engager des dépenses sur des projets plus prioritaires\n\nL'attitude de certains élus qui consiste à affirmer que si la ville ne prend pas la subvention, d'autres la prendront, et que ce n'est pas la ville qui paie (mais les autres financeurs sont financés par des impôts) constitue un véritable enjeu dans le développement des dépenses des collectivités que la Cour a encore montré du doigt cette semaine.