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La situation de déficit excessif de la France et le niveau d'endettement public imposent un usage plus efficient des ressources financières. Une des pistes est l'optimisation de l'achat public. Les collectivités territoriales représentant plus des deux tiers de la commande publique civile en France, il convient de s'interroger sur l'efficience de leur politique d'achat, dans l'objectif de contribuer à retrouver un niveau d'endettement acceptable, sans pour autant décourager l'investissement. \n\nRenforcer l'efficience de l'achat public revient aussi à contribuer à un meilleur équilibre des finances locales, alors que les collectivités ont dû faire face à la fois à une baisse de leur épargne brute du fait du dérapage de certaines dépenses de fonctionnement depuis 2020 - crise Covid, inflation, renchérissement de la masse salariale avec revalorisations indiciaires - et à un accroissement du poids de leur dette avec la hausse des taux d'intérêt sur cette période. Dans ce contexte les collectivités pourraient aussi être enclines à baisser leurs investissements. \n\nNe peut-on investir autant, en achetant mieux ? Quelles ont été les pratiques des collectivités pour mieux maîtriser les coûts d'achat alors que certains prestataires de services ou entreprises de réseaux, sont en situation d'oligopole ce qui exerce une forte contrainte sur les prix ? \n\nQuelles actions les collectivités ont-elles déployées pour renforcer en interne leurs compétences et pour disposer de véritables profils d'acheteurs, capables de mener un dialogue exigeant avec les prestataires privés ? \n\nOnt-elles pu mener une stratégie coordonnées d'achat, voire de mutualisation, notamment avec des solutions de centrales d'achat, pour acheter mieux au meilleur coût ? \n\nProcèdent elles à une évaluation fine de leurs achats au moyen d'indicateurs performants et fiables ? \n\n\n