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Changements sur "Gestion versus Envahissement commercial de l'espace public à Marseille"
Corps du texte
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- Corps de la contribution
- On rappellera que l’espace public est un lieu privilégié de représentation de la société, un lieu d’altérité fragile mais essentiel pour la démocratie.\nL’espace public à Marseille est sous autorité de la Ville de Marseille et de la Métropole suivant les voiries.\nAu-delà, on se questionnera sur les conditions d’attribution de l’occupation spatiale commerciale de l’espace public.\nPour exemple, qu’en est-il des kiosques à journaux, qui une fois désaffectés, suite à la régression de la vente de la Presse, sont réaffectés à des activités commerciales sans aucun rapport avec l’intérêt public que constitue l’information qui avait présidé à l’attribution de l’espace public pour la diffusion de la Presse ?\nSi par le passé, les kiosques de diffusion de la Presse avaient été autorisés tout particulièrement après-guerre, c’est bien parce qu’ils avaient été reconnus d’intérêt public en permettant une diffusion aisée de l’information écrite..\nOn s’interrogera sur l’intérêt public de kiosques à fleurs ou autres qui débordent de leur emprise et ce sans limites et manifestement sans contrôle de la part de la Collectivité ayant octroyé l’AOT.\nIl en est de même des terrasses de restaurants et bars : on questionnera la latitude de la Collectivité à attribuer une terrasse au locataire d’un local commercial sans en référer et sans le consentement du propriétaire des murs qui lui par contre, paye l’impôt/taxe foncière.\nOn questionnera l’intérêt public d’activités telles que vente de fleurs, équipement de décoration, poulets rôtis, sandwiches, buvettes, vente de coques de portable, onglerie, bonbons, … etc ? et l’on pourrait aussi rajouter le mobilier publicitaire !\nEt ce, alors qu’actuellement, de nombreux locaux commerciaux sont libres et ne trouvent pas de locataire, on s’interrogera sur le rôle des Collectivités de dilapider l’espace public en autorisant l’occupation commerciale toujours plus envahissante de ce précieux espace public ?\nOn questionnera l’intérêt public de ces installations prédatrices d’espace public, comme concurrence déloyale par rapport aux commerçants de pieds d'immeuble. En rappelant que eux sont vecteurs d’animation et de sécurisation de la rue contrairement à l’encombrement, au désordre et au brouillage de l’espace public que génèrent les différentes AOT.\nQu’en est-il de cette latitude réelle et/ou exagérée v/s exorbitante des Elus v/s Collectivités à disposer de l’espace public bien commun s’il en est ! appartenant à tous au profit de dealer opportunistes, tendant à exploiter l’espace public et donc le public, et ainsi corrompre et dilapider la notion de bien commun.\nEt en tout état de cause, on questionnera la taxe attendue de ces autorisations d’occupation du domaine public ? Le prix n’est-il pas manifestement sous-estimé ? ce qui ferait tout le « charme » de ces AOT pour leurs détenteurs privilégiés.\nOn interrogera le mode d’attribution, la la mise en concurrence ? v/s clientélisme ? l’absence de publicité lors de la décision d’octroyer une autorisation d’occuper le domaine public ? Ne devrait-il pas y avoir une enquête publique pour s’assurer de son intérêt public ? Ne devrait-il pas y avoir délibération publique ?\nL’impact de cet encombrement commercial de l’espace public exige que soit questionné le cadre légal administratif, juridique, politique, économique, fiscal de cet envahissement toujours accru du commun ayant le souci de faire la balance entre bénéfice et inconvénient public.\nJean Michel Battesti
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- Corps de la contribution
- On rappellera que l’espace public est un lieu privilégié de représentation de la société, un lieu d’altérité fragile mais essentiel pour la démocratie.\nL’espace public à Marseille est sous autorité de la Ville de Marseille et de la Métropole suivant les voiries.\nAu-delà, on se questionnera sur les conditions d’attribution de l’occupation spatiale commerciale de l’espace public.\nPour exemple, qu’en est-il des kiosques à journaux, qui une fois désaffectés, suite à la régression de la vente de la Presse, sont réaffectés à des activités commerciales sans aucun rapport avec l’intérêt public que constitue l’information qui avait présidé à l’attribution de l’espace public pour la diffusion de la Presse ?\nSi par le passé, les kiosques de diffusion de la Presse avaient été autorisés tout particulièrement après-guerre, c’est bien parce qu’ils avaient été reconnus d’intérêt public en permettant une diffusion aisée de l’information écrite..\nOn s’interrogera sur l’intérêt public de kiosques à fleurs ou autres qui débordent de leur emprise et ce sans limites et manifestement sans contrôle de la part de la Collectivité ayant octroyé l’AOT.\nIl en est de même des terrasses de restaurants et bars : on questionnera la latitude de la Collectivité à attribuer une terrasse au locataire d’un local commercial sans en référer et sans le consentement du propriétaire des murs qui lui par contre, paye l’impôt/taxe foncière.\nOn questionnera l’intérêt public d’activités telles que vente de fleurs, équipement de décoration, poulets rôtis, sandwiches, buvettes, vente de coques de portable, onglerie, bonbons, … etc ? et l’on pourrait aussi rajouter le mobilier publicitaire !\nEt ce, alors qu’actuellement, de nombreux locaux commerciaux sont libres et ne trouvent pas de locataire, on s’interrogera sur le rôle des Collectivités de dilapider l’espace public en autorisant l’occupation commerciale toujours plus envahissante de ce précieux espace public ?\nOn questionnera l’intérêt public de ces installations prédatrices d’espace public, comme concurrence déloyale par rapport aux commerçants de pieds d'immeuble. En rappelant que eux sont vecteurs d’animation et de sécurisation de la rue contrairement à l’encombrement, au désordre et au brouillage de l’espace public que génèrent les différentes AOT.\nQu’en est-il de cette latitude réelle et/ou exagérée v/s exorbitante des Elus v/s Collectivités à disposer de l’espace public bien commun s’il en est ! appartenant à tous au profit de dealer opportunistes, tendant à exploiter l’espace public et donc le public, et ainsi corrompre et dilapider la notion de bien commun.\nEt en tout état de cause, on questionnera la taxe attendue de ces autorisations d’occupation du domaine public ? Le prix n’est-il pas manifestement sous-estimé ? ce qui ferait tout le « charme » de ces AOT pour leurs détenteurs privilégiés.\nOn interrogera le mode d’attribution, la la mise en concurrence ? v/s clientélisme ? l’absence de publicité lors de la décision d’octroyer une autorisation d’occuper le domaine public ? Ne devrait-il pas y avoir une enquête publique pour s’assurer de son intérêt public ? Ne devrait-il pas y avoir délibération publique ?\nL’impact de cet encombrement commercial de l’espace public exige que soit questionné le cadre légal administratif, juridique, politique, économique, fiscal de cet envahissement toujours accru du commun ayant le souci de faire la balance entre bénéfice et inconvénient public.