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Aujourd’hui, une part importante des aides publiques soutient l’élevage intensif, un modèle qui contribue fortement aux émissions de gaz à effet de serre, à la déforestation importée et qui engendre de grandes souffrances pour les animaux.\n\nJe propose :\n- La fin des subventions publiques à l’élevage intensif (animaux élevés en bâtiments fermés, sans accès à l’extérieur, dans des conditions incompatibles avec leurs besoins fondamentaux).\n- Un soutien renforcé aux productions végétales (légumineuses, céréales, fruits, légumes, protéines végétales locales), afin de rendre plus accessible une alimentation saine, durable et bas-carbone.\n\nCette réorientation des aides serait cohérente avec :\n- Les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique fixés par la France et l’Union européenne.\n- Le respect croissant que notre société accorde à la sensibilité animale.\n- La nécessité de rendre notre système alimentaire plus résilient, plus local et plus respectueux de l’environnement.