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Il s ' agit de déterminer quels sont les montants dépensés par l 'Etat dans chacunes des aides , et par type d'aides, aux entreprises privées, ainsi que leur évolution année par année, et de façon exhaustive. Par ailleurs, il faudrait également regarder, si les aides sont efficaces , contrôlées réellement , et produisent de l'emploi ou un résultat réel économique. \n\nSur la même modalité, on peut noter au passage la même opacité dans le financement de notre Défense .\nCombien de milliards sont affectés à quels investissements -sont ils contrôlés en stocks réels ? Et en valeur ? Pour quels coûts de fonctionnements ? Et dans les détails ?\n \nIn finé, en choisissant de façon arbitraire ses sujets de contrôles, notre organisme de contrôle, le plus élevé, est critiquable.\n En effet, il est toujours étonnant que de multiples systèmes de contrôles existent pour les organismes d'Etat et les collectivités , mais que La Cour des comptes ne semble pas contrôler, avec la même rigueur, les masses financères qui sont déversées massivement sur le privé. Son rôle n'est t-il pas de contrôler toutes les dépenses publiques ? \n\nDe plus , ne serait-ce pas une belle-source d'économie pour remettre le pays vers les 3 pourcent de Deficit à moindre douleur .-100 milliards d'aides vers ces entreprises ,soit les deux tiers deficit et notre pays est directement au 3%.! \nComme mesures de redressement, il serait aisé de mettre en œuvre une aide unique aux entreprises, sur critère de réalité et selon le secteur à aider. Et non une multiplicité d'aides opaques. Car, il est notable que la vitesse d'agrandissement du trou dans nos comptes nationaux, a été accélérée par le montant exorbitant de ces aides...Comme le sérieux de la Cour des Comptes, fait force de conseil , l ' histoire aussi nous alerte et nous invite à la revisiter. Ainsi, dans un reportage d 'Arte sur les USA, on y découvre la mise en œuvre du \"ruissellement\" et les dérégulations des années 20, et 30 , la crise de 29, au redressement douloureux, jusqu'aux années 45. On y comprend l 'importance historique dans les crises, du rôle des transferts financiers de ces masses gigantesques , vers des intérêts privés , et industriels. \nOn se demande pourquoi aujourd'hui, tout est drastiquement contrôlé, sauf ce type de financements. Car, c'est désormais une réalité similaire, applicable à notre pays, sur une période comparable de troubles financiers et d'enrichissiments, au détriment de l'intérêt général et des investissements pour tous.\n