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Le fonctionnement des services administratifs universitaires souffre de graves insuffisances. Les erreurs répétées dans la gestion des dossiers (inscriptions, examens, délivrance d’attestations) traduisent un manque d’implication et de rigueur du personnel. Ces fautes pénalisent directement les étudiants et dégradent la crédibilité des établissements.\n\nÀ cela s’ajoutent des délais excessifs pour des démarches simples (bourses, notamment), révélant une organisation lente et inefficace. L’absence d’évaluation réelle du travail effectué entretient un sentiment d’irresponsabilité, où les erreurs n’ont pratiquement jamais de conséquences.\n\nLes outils numériques, pourtant financés, restent mal maîtrisés, obligeant à conserver des pratiques obsolètes et sources d’erreurs. Ce décalage alourdit inutilement les procédures et affaiblit la modernisation attendue de l’administration publique.\n\nCes carences portent atteinte à l’image de l’université, à son attractivité internationale et à la bonne gestion des fonds publics.\n\nIl est donc nécessaire de renforcer le contrôle du personnel administratif : indicateurs de performance, contrôles internes systématiques, formation continue et évaluation régulière. Ces mesures simples permettraient de restaurer rigueur et responsabilité, conditions indispensables pour garantir un service public universitaire digne de la confiance des usagers et conforme aux exigences de bonne gestion.