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Politique de mobilité piétonne
La loi d'orientation sur les mobilité a consacré les mobilités actives que sont le vélo et la marche à pied.
Des budgets sont mis en place avec à la clé notamment des appels d'offres comme ceux lancés par l'ADEME.
Force est de constater que ces budgets semblent destinés qu'à l'usage et la promotion du vélo. La marche à pied est totalement oubliée alors qu'elle constitue la seule mobilité douce et qu'elle est la plus propre, la plus économique, qu'elle est excellente pour la santé et qu'elle assure les liens sociaux.
Alors qu'une récente étude parlementaire s'est intéressée à l'impact économique du vélo, aucune évaluation n'a été entreprise sur l'impact économique de la mobilité piétonne qui est d'ailleurs probablement bien supérieure à la mobilité cyclable. Les investissements valorisant la mobilité piétonne auraient de surcroît, une plus grande rentabilité.
Aucun constat n'a été fait par les pouvoirs publics sur la marchabilité de nos territoires ( les villes comme les villages). Certes, certains efforts sont portés sur les centres-villes et la réalisation de quelques rues piétonnes. Mais rien n'est fait pour améliorer ou assurer les connections piétonnes entre ces centres-villes et leur péri-urbain Inversement, les centres commerciaux en périphérie sont inaccessibles à pied.
La marchabilité de nos villes et villages se détériore de plus en plus. Marcher à pied dans nos villes se compliquent de plus en plus par la multiplication d'obstacles sur les trottoirs, l'apparition d'une circulation de vélo et d'engins de déplacement qui s'ajoutent à celle de la circulation automobile.
Les distances à parcourir se rallongent par la création de pistes, de stationnement. Il devient de plus en plus délicat de traverser les chaussées (voie de circulation couloir bus, pistes cyclables, ...) constituant des effets de coupure.Même le développement du tramway qui constitue une avancée dans la mobilité urbaine, a amplifié les effets de coupure que constituent déjà les grands boulevards.
De toutes les mobilités, la marche à pied est pourtant aussi le meilleur allié des transports collectifs. Mais là aussi, l'accessiblité aux gares routières ou aux gares ferroviaires est le plus souvent négligé.
Au final, les accidents de piétons augmentent et touchent principalement les personnes très âgées qui craignent de plus en plus de s’aventurer hors de chez elles. Les personnes à mobilité réduite renoncent à se déplacer à pied.
Pour tous ces motifs, la Cour des comptes serait bien inspirée de porter un regard approfondi sur les politiques publiques dédiées à la mobilité piétonne. Existent-elles, quelles sont les moyens dédiés au regard des autres mobilités, identifier les avantages à développer une politique nationale de la mobilité piétonne. Quelle est la prise en compte de la mobilité piétonne dans tous les documents de planification ? bref, un état des lieux de la marche à pied dans notre pays.
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris connaissance de votre proposition avec attention. Nous vous remercions pour votre contribution à cette démarche citoyenne.
Malheureusement, nous n'avons pu sélectionner que 6 contrôles d'initiatives citoyennes couvrant l'ensemble des domaines de l'action publique, conformément à notre engagement initial. Nous avons ainsi retenu, pour le champ environnement, agriculture et mer (qui couvre également les transports), une autre proposition portant sur Les soutiens publics aux fédérations de chasseurs. Sachez que même si votre proposition n’a pas été sélectionnée, elle alimentera nos réflexions sur notre programme de travail à moyen et long terme.
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