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Le premier budget de l’État et pourtant depuis des décennies l’exemple mondial de l’échec.
C’est un « marronnier », je sais. Depuis plus de 30 ans ce « mammouth » continue sur sa lancée.
Je ne veux pas discuter du contenu des programmes, sujet infini. Ni de son efficacité (la qualité des formations) sujet infini aussi. Ni faire une étude idéologique vis à vis des « syndicats ». Ni opposer les établissement privés (sous contrats et libres) à ceux publics car on va tomber dans l'accusation d'élitisme et de non-républicanisme.
Je propose qu’on étudie les causes de son absence d’efficience administrative (relation entre la dépense de moyens et le résultat tangible) :
- On forme pour des secteurs sans débouchés, il n’y a pas de boucle de rétroaction, on maintient un corps professoral. La fonction de conseil en orientation est en fait inconsistante.
- Aucune boucle de dialogue avec les employeurs et le fameux organisme d’État de planification économique qui a été ressuscité il y a peu.
- On maintient une administration pléthorique dont le fonctionnement, le poids hiérarchique, les fonctions et qualifications, les objectifs opérationnels et financiers et raisons d’être, la masse salariale et le nombre, les inactifs réglementés, les redondances et angles morts, restent un mystère.
- On ne sait pas en quoi « Parcoursup », et les autres applications ayant même but, peuvent aider non seulement à promouvoir les meilleurs mais aussi à éviter d’engorger des secteurs économiques avec des candidats inutiles et de créer des manques de candidats à l’embauche dans d’autres secteurs. C’est pour l’instant un algorithme secret.
Aucune comparaison point à point avec d'autres nations (qui ont certainement un modèle et un savoir faire importants) pour guérir ce grand corps malade. Un sujet d'étude qui devrait être fait par le CdC puisque personne d'autre ne veut y toucher.
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris soin d’évaluer avec attention l’ensemble des contributions et nous vous remercions pour votre participation à cette démarche citoyenne.
Malheureusement, et malgré l'intérêt porté à votre contribution, elle ne peut pas être retenue dans le cadre de cette consultation car elle ne contient pas de proposition suffisamment précise sur laquelle la Cour des comptes ou les Chambres régionales et territoriales des comptes pourraient se fonder afin d'initier une procédure de contrôle ou d'évaluation de politique publique.
Toutefois, nous vous invitons, si vous le souhaitez, à consulter le rapport de la Cour des comptes portant sur "l’éducation nationale : organiser son évaluation pour améliorer sa performance", publié en février 2018 sur le site des juridictions financières, www.ccomptes.fr.
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En effet, le « mammouth » est toujours là! Il serait urgent de réduire les systèmes d'information tous plus déficients les uns que les autres....ce qui ne supprime toujours pas la multiplications des saisies y compris dans les EPLE, ce qui multiple les sources d'erreurs que l'on retrouve dans les RAP...alors que la DEPP a déjà relevé le classement des élèves/étudiants par catégorie de formation!
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