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Transport en commun quotidien : politique tarifaire pas assez attractive pour enclencher le choix du train
La région Centre Val de Loire favorise les déplacements des jeunes par une mesure de gratuité après inscription et le règlement de 25 € de frais de gestion annuels. Mais son application ne favorise pas l'amortissement des investissements effectués sur les lignes TER de la region : exemple avec la ligne Loches-Tours.
Les jeunes en s'inscrivant sur la plateforme REMI doivent choisir qi la gratuité s'appliquera au bus REMI ou au train REMI pour leurs déplacements quotidiens.
L'abonnement adulte du réseau bus Remi ne fonctionne pas sur le réseau train REMI.
Or plusieurs communes sont desservies à la fois par le réseau de bus REMI et par des TER régionaux.
En fonction de l'heure, il est parfois plus intéressant pour le jeune ou le travailleur de choisir le train ou le bus. Or, sa carte ne lui permet pas d'emprunter le mode de transport non choisi au départ avec la même gratuité.
De même, si le réseau SNCF souffre plus des grèves des personnels, il roule quand les conditions climatiques ne permettent pas au bus de le faire (arrêtés préfectoraux).
L'équité des ruraux ou péri-urbains pénalisés par la distance pour rejoindre leur lieu d'étude est donc accentué par ce système de choix alors même que le financeur est le même.
En exemple, les communes périurbaines de Veigné ou Montbazon, qui sont sur la ligne Loches-Tours permettrait d'augmenter le nombre d'usagers si les étudiants et lycéens, les travailleurs à horaires fixes l'empruntaient. La région a beaucoup investi sur cette ligne mais elle ne met pas en face les dispositions tarifaires pour que le train soit plus rentable pour l'usager.
En plein tarif, le voyageur lochois qui désirerait rejoindre Tours doit débourser 9 € pour emprunter un TER, contre 3 € pour un car Rémi. Deux services de transports organisés par la même collectivité : la Région Centre-Val de Loire.
Se rendre en voiture de Montbazon à Tours Centre reste quasi-équivalent en temps par rapport au train. 20 à 25 min en voiture en heures de pointe pour 20 min en train. La tarification n'est pas assez attractive pour provoquer le changement de mode de transport.
L'investissement effectué par la région pour rénover la ligne Loches-Tours n'est donc pas assez soutenu par une politique tarifaire très attractive qui enclenche le choix du train : objectif remplir les trains et ainsi augmenter la rentabilité et un minimum de retour sur investissement
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris soin d’évaluer avec attention l’ensemble des contributions, malheureusement nous n’avons pu sélectionner que 10 thèmes de contrôle nationaux et 15 thèmes de contrôle locaux présentés le 18 janvier dernier pour la campagne citoyenne de 2023.
Dans le domaine des transports, la proposition retenue devrait néanmoins vous intéresser car elle concerne la contribution des usagers au financement des transports collectifs urbains.
Nous vous remercions pour votre participation. C’est grâce à toutes ces contributions qui expriment des préoccupations concrètes que la Cour des comptes et les Chambres régionales et territoriales des comptes poursuivent leur mission de rendre compte au citoyen de l’usage des fonds publics.
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Vous confondez 2 choses distinctes qui n'ont rien à voir. La première, les choix d'investissement fait par la collectivité sur les infrastructures (rail, route, aéroports, mais aussi, lycées, écoles, etc...) et les prestations sociales particulières de la collectivité. Dans votre cas, prestation envers les étudiants. N'oubliez pas que les tarifs ferroviaires sont déjà largement subventionnés par l'état (ne serait-ce que par les subventions de l'état et de la communauté européenne à SNCF Réseau), donc par vous et moi.
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