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Quel impact de la fuite des cerveaux sur le PIB ?
Nombreux sont les chercheurs qui ont besoin de moyens pour conduire leurs travaux, qui parfois aboutissent sur la création de start-ups ou de sociétés à haute valeur ajoutée. Rares sont ceux qui peuvent le faire en France mais se trouvent contraints de quitter le pays pour les États-Unis.
La fuite des cerveaux contribue à diriger les investissements à l'étranger et les bénéfices qu'ils en tirent profitent aux pays étrangers, alors que la France a investi dans la formation de ces élites, via l'Éducation Nationale, les CPGE et les grandes écoles. Cet investissement se fait-il à perte ? Le pays n'a-t-il pas intérêt à poursuivre cet investissement pour garder ces chercheurs sur son territoire et ainsi espérer attirer davantage les marchés financiers et la création d'emploi, tout en se modernisant ? Cette question est cruciale pour la souveraineté de la France.
Il serait ainsi intéressant d'évaluer l'impact de la fuite des cerveaux sur le PIB de la France, sur différentes échelles de temps et sur des critères qui restent à définir (je n'en ai pas l'expertise).
Cette proposition n'a pas été retenue
Bonjour,
Nous avons pris soin d’évaluer avec attention l’ensemble des contributions et nous vous remercions pour votre participation à cette démarche citoyenne.
Malheureusement, et malgré l'intérêt porté à votre contribution, elle ne peut pas être retenue dans le cadre de cette consultation car elle ne fait état ni d'une proposition en lien avec l'utilisation de fonds publics ni d'une proposition d'enquête sur la mise en œuvre d'une politique publique.
Nous vous invitons à consulter la liste exhaustive des thèmes retenus et annoncés le 18 janvier 2024.
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Conversation avec Arnaud
Bonjour Joseph,
Merci pour votre commentaire. Je suis d'accord, mais je crois que cela dépasse le champ d'action de la Cour des Comptes ?
Il me semble que les élèves de l'ENS et Polytechnique par exemple perçoivent une rémunération durant leurs études, mais avec une obligation de travailler ensuite durant 10 ans pour une entreprise publique ou l'État, comme une sorte de prêt ou d'avance sur salaire.
Pour faire écho à vos propos, je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui, mais il me semble que certaines sociétés étrangères ont les moyens de prendre en charge le remboursement à l'État de cette avance pour "débaucher" ces ingénieurs et chercheurs une fois diplômés. On pourrait penser que c'est une compensation suffisante, mais il faudrait aussi savoir combien de temps nos jeunes diplômés restent à l'étranger et s'ils finissent par revenir pour une mesure plus objective. Les compensations financières que vous évoquez existent (je crois), mais sont-elles à la hauteur ?
Cdlt
A mon avis, le coût de la fuite des cerveaux est encore plus difficile à estimer. Quelle est la contribution financière nette pour Amazon d'un jeune formé en France qui y travaille? Pas simple.
Tous les français qui s'expatrient ne fondent pas de licornes (cas le plus facile à chiffrer, et encore, mais sans doute pas le plus fréquent).
Je savais pour X mais pas pour l'ENS.
Mais pourquoi ne pas étendre la mesure (avec des adaptations) à toutes les écoles des groupe A+ et A (voir B)?
A minima, cela ferait des ressources supplémentaires pour notre enseignement supérieur et notre recherche, à défaut de retenir les diplômés les plus doués)
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