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Le financement des retraites sur le budget de l'Etat
- Corps de la contribution
- L'Etat finance sur son budget les pensions de nombreux retraités : fonctionnaires, régimes spéciaux. Or, le Conseil d'orientation des retraites ne prend pas réellement compte cette contribution dans les hypothèses de financement qu'il étudie régulièrement (à court, moyen et long termes). Par exemple, chaque ministère dépense un montant important en masse salariale, mais aussi en pensions servies à ses ex-employés. Quel montant de son budget le ministère des Armées ou le ministère de l'Education consacre-t-il en pensions servies à ses ex agents sur une année ? Existe-t-il des statistiques précises sur le financement des régimes publics de retraite : des fonctionnaires d'Etat, de la territoriale et de l'hospitalière ? J'ai vu sur le site budget.gouv.fr qu'il existe trois programmes, clairement identifiés, sur les régimes sociaux et de retraite : - le P 195 "régimes des mines, de la SEITA", - le P 195 "régime de retraite et de sécurité sociale des marins" - le P 198 "régimes sociaux et de retraite des transports terrestres" (incluant les salariés SNCF et RATP). Pourquoi la loi de financement de la sécurité sociale (et la loi de finance, dans chaque programme contenant des dépenses salariales) ne met pas en évidence d'un côté les recettes (cotisations de chaque actif : salarié, indépendant, fonctionnaire, régime spécial) en regard des dépenses engagées en pensions (cotisation de chaque catégorie) ? Pour éclairer les citoyens, la direction du budget pourrait-elle proposer une data-visualisation, pour chaque programme dépensier en pensions, en regard du rythme de recrutement en personnels ? Et quelle évolution des cotisations de chaque catégorie d'actif en regard du nombre de retraités ? Cette évolution permettrait plus de clarté dans la présentation des comptes, voire un débat public plus éclairé (par exemple le COR considérait en 2022 qu'il n'y avait pas de problème prégnant de financement des retraites, tandis que le budget de l'Etat était fortement déficitaire).
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Vous citez le COR mais il s'agit d'un organisme en lequel il ne faut avoir aucune confiance. Certes il y a des militants syndicaux et c'est leur rôle d'être militants, mais les membres permanents du COR on eux aussi largement tendance à exprimer un point de vue militant au détriment de la neutralité qu'impose une mission de service public. Et qu'y a-t-il de pire que ces soit-disant experts de l'IPP ou de l'INED, toujours les mêmes, qui parasitent le COR et pour le coup ne sont que des militants sans aucune objectivité qui ne cherchent qu'à faire passer leur point de vue personnel avec des arguments qui ne tiennent pas la route, en évitant toujours le débat contradictoire qui pourrait être mené avec les citoyens ?
Le COR: une (très) fausse bonne idée qui mériterait de ne pas exister et qui coûte au contribuable. Les chiffres, on peut leur faire dire ce que l'on veut... surtout quand il s'agit du futur.
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