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- La politique de rationalisation des coûts de fonctionnement du service public, particulièrement depuis les années 2000, a conduit l’administration a généraliser et à multiplier les contrats de délégation de service public et la sous-traitance aux acteurs privés de certains aspects de ces services, autrefois internalisés. Quel est le coût réel de cette politique publique ? Les économies et la rationalisation des dépenses publiques que l’on en attendait sont-elles réelles face au constat actuel du lezardage des enceintes publiques ?
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Baptiste. J'ai personnellement au sein d'entreprise privées, assisté à un phénomène équivalent: l'externalisation des développements informatiques.
L'effet à moyen terme (3-5 ans) est bien connu:
- perte de compétence des employés internes
- départ/mutation des employés "sachants" qui s'ennuient
- transformation des profils en "contrôleurs de prestation"
Sauf que souvent le contrôleur n'est pas suffisamment compétent pour effectuer le contrôle de qualité de ce qui est produit, donc cela se résume à un contrôle budgétaire (le seul qui intéresse le directeur).
Moralité: on dépense autant (parce que c'est la base initiale du contrat de prestation) mais on reçoit beaucoup moins en retour.
Personnellement je pense que le recours à la sous-traitance peut être justifiée, sur des activités ponctuelles et sur des compétences spécifiques.
Par contre, même pour ce type de compétences, il peut être utile de mettre en place des organisations de service internes pour l'ensemble de la structure.
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