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Le remplacement des professeurs dans le secondaire
- Corps de la contribution
- Constat d'une politique publique défaillante. Malgré la mise en place du "pacte enseignant", à partir de la rentrée 2023, permettant à certain.e.s enseignant.e.s de prendre en charge le remplacement de collègues de leur établissement (au prix d'une contractualisation de la fonction publique dont il faudrait interroger l'efficacité et le coût), force est de constater le dysfonctionnement des remplacements des enseignant.e.s absent.e.s (ou de l'allocation d'enseignant.e.s sur des bmp) à l'échelle nationale. Le plus grave étant, à mon avis, la gestion par les rectorats (et, en particulier, la Direction du Personnel Enseignant, dont il faudrait faire un audit informé) des TZR (titulaires sur zone de remplacement) : beaucoup de TZR se retrouvent sans affectation pendant plusieurs mois alors que des élèves, dans le même moment, se retrouvent sans professeur pour leur faire cours. La raison ? Je propose quelques hypothèses, qui devront faire l'objet d'une confirmation ou d'une réfutation précise par l'enquête : 1. un turn-over trop important au sein des services du rectorat qui ne permet pas un suivi efficace et suffisant des TZR ; 2. un manque d'anticipation (la plupart des bmp qui sont alloués à la fin du mois d'août, voire dans le courant du mois de septembre, pourraient l'être en juin) qui rend la situation des TZR particulièrement difficile, incertaine, angoissante, et conduit bon nombre de TZR à demander des "mi-temps thérapeutique" ; 3. un manque d'efficacité dans l'allocation des TZR (il faut parfois plus de trois semaines à un rectorat pour s'apercevoir qu'il y a un poste vacant et qu'il y a quelqu'un disponible pour l'occuper) ; 4. un choix politique de privilégier le recours à des contractuels pour des "bon postes" (proches des grandes villes, par exemple) et le recours aux TZR pour des postes réputés difficiles, ce qui entraîne un surcoût pour l'Etat (#déficit public) puisque beaucoup de contractuels sont recrutés alors même que des TZR sont disponibles C'est une problématique nationale, car commune à tous les rectorats, mais on pourrait tout à fait imaginer une enquête précise sur tel ou tel rectorat, qui reviendrait à une CRC. En conclusion, pourquoi faut-il absolument choisir cette proposition pour la prochaine enquête de la 3e chambre de la CC ? Parce que c'est une problématique ancienne qui n'a jamais été correctement analysée et une politique publique insuffisamment efficace. Merci pour l'attention que vous aurez porté à cette demande,
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