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La gestion des ports de plaisance, quels modèles et équilibres fianciers à l'orée du changement climatique et de la transition écologique
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- Les ports de plaisances, qu'ils soient maritimes ou fluviaux, ont été transférés de l'Etat aux collectivités dans le cadre des lois de décentralisation. Avec les mouillages hors ports, qui peuvent aussi être gérés par des collectivités, ils constituent un des principaux lieu de stationnement des navires et bateaux de plaisance. Le stockage des embarcations de plaisances à terre hors port existe également mais semble plus marginal actuellement. Les ports de mouillage et les mouillages de plaisance constituent des infrastructures qui nécessitent un entretien permanent (usure et renouvellement des infrastructures, dragage...) et proposent des services nécessaires aux usagers (carénage, avitaillement, gestion des eaux grises et noires, sanitaires, services nautiques...). Ils ont un financement basé sur les redevance des usagers des infrastructures, complété par des autorisations d’occupation de domaine portuaire (stationnement, terrasses, restauration...) et souvent abondé par le budget des collectivités, tant pour l’investissent que parfois en matière de fonctionnement. Gérés en régie ou en délégation, plusieurs modèles équilibre économiques sont trouvés par au niveau des ports de plaisance, avec localement des équilibres complexes à trouver, mais une demande de stationnement souvent assez forte (avec file d'attente). Les ports de plaisance et mouillages de plaisance, support liés au loisir nautique que représente la plaisance, sont impactés par la trajectoire de changement climatique : sur le littoral, l'élévation du niveau marin, l'évolution des périodes de retour des tempêtes, la modification de l'orientation des vents et les incertitudes en matières de sédimentation et dans les terres, les modification des débits des rivières et canaux (tant en ce qui concerne les crues avec des courants possiblement forts et des flux de matériaux, que l'étiage avec des période de sécheresse inintéressant la capacité à maintenir avec un niveau d'eau suffisant certains espaces). A ce titre, les modèles de gestion des ports et mouillages mériteraient d'être objectivés et contextualisés dans le cadre actuel de changement climatique et de transition écologique. Cela permettrait d’éclairer les collectivités compétentes et l'Etat sur les modèles actuels et les perspectives en matière d'infrastructures portuaires et de mouillage de plaisance.
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En principe les recettes du port de plaisance doivent servir au renouvellement des infrastructures puisqu'il s'agit d'un service public industriel et commercial. Or, j'ai pu constater avec plus trente ans d'expérience. Que les marges étaient réduites par des salaires disproportionnés par rapport à la compétence des personnes et des bénéfices pour les structures déléguées au lieu d'être mis en réserve sont systématiquement distribués ou des travaux à des sociétés amis.
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