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Transport public en Guadeloupe
- Corps de la contribution
- Le service public des transports en commun en Guadeloupe est loin de répondre aux attentes des usagers. L'impression que les usagers ne soient pas considérés comme des citoyens. Les utilisateurs des bus ne se sentent pas en sécurité. Si l'on prend certains exemples, notamment la flotte des bus mériterait un contrôle car trop souvent des bus sont en panne, trop souvent la climatisation ne fonctionne pas (intérieur des bus remplit d'eau, des sièges trempés, chaleur insupportable, odeurs de brûlés, etc...). Sentiment d'insécurité, des voyants lumineux qui clignotent montrant des signes de mauvais entretien des bus. Absence de communication : lorsque vous vous adressez au Syndicat mixte des transports que cela soit par messagerie ou par téléphone vous avez très peu de chance d'avoir une réponse à vos interrogations. Quant à la proximité entre les usagers et les chauffeurs ont pourraient penser que tout est fait pour démotiver les usagers à utiliser le bus : les chauffeurs parlent mal aux usagers, il y a un manque de respect, certains chauffeurs mériteraient une formation avant d'exercer. Quand aux arrêts de bus , il y a peu ou pas d'arrêts de bus pour protéger les usagers par temps de pluies, les usagers attendent très souvent plus de 30 minutes sous la pluie, sous le soleil. Quand aux horaires affichés sur une application qui fonctionne une fois sur deux, ils ne sont pratiquement pas respectés . Aussi, beaucoup de jeunes éloignés des centres villes se trouvent privés d'activité sportive par manque de transport régulier, et des horaires se terminant trop tôt, mais également des demandeurs d'emplois sanctionnés par des horaires de bus pas assez flexibles (tous les guadeloupéens ne sont pas véhiculés). Durant les vacances scolaires ou d'été, des horaires dits "allégés" sont pratiqués privant encore plus les guadeloupéens qui n'ont pas de véhicules. Des vélos ont été acquis et mis à disposition dans certains quartiers, alors même que les routes sont impraticables avec des nombreux "nids de poules", absence totale de pistes cyclables. C'est calamiteux. Au vu de ce qui précède, il serait souhaitable que la chambre régionale et territoriale des comptes de la Guadeloupe effectue soit une évaluation des politiques publiques portant sur les transports urbains des voyageurs en Guadeloupe et/ou un contrôle du SMT (Syndicat Mixte des Transports) qui semble éloigné de ses missions . Comme pour l'eau, les Guadeloupéens subissent encore le manque de service public. Si ce service fonctionnait correctement, les guadeloupéens utiliseraient certainement moins leur véhicule (économie sur les dépenses de carburants et les réparations). En dehors du syndicat mixte des transports, il existe plusieurs délégataires de transport public routier interurbain régulier des voyageurs qui bénéficient des contributions financières publiques alors que le service rendu est très défaillant.
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Il est vrai que, lorsqu'on arrive de la Métropole en Guadeloupe, le constat de transports publics dégradés (et le mot est faible) saute aux yeux.
L'audit devrait se concentrer sur la responsabilité des collectivités locales qui organisent le transports.
Elles ne diligentent aucun contrôle du travail des transporteurs et n'appliquent que très rarement des pénalités.
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