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Changements sur "Evaluation de la politique publique des Agences de l'eau"
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- Evaluer la politique des 6 Agences de l'eau en matière d'assainissement des collectivités à l’occasion du 60ie anniversaire de leur création.\nMon sujet concerne une problématique nationale : l’inefficience des financements publics en matière d’assainissement des collectivités basée sur les constats suivants :\n-\tLa pollution organique ne diminue plus dans les cours d’eau depuis longtemps,\n-\tLes déversements d’eau brute augmentent,\n\nComment en est-on arrivé là ?\n\nEn interne, le manque d’indicateurs pertinents ne permet pas de suivre les gains en pollution traitée, pas plus de suivre les déversements d’eau brute évités. \nEn externe, le manque de stratégie ne pousse pas les bureaux d’études à appliquer une politique publique qu’ils ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre car leurs intérêts privés priment avant l’intérêt du service public. \nEt pour couronner le tout, la sous-exploitation des nombreuses données d’autosurveillance à disposition des agences de l’eau ne permet pas de changer de cap, le cas échéant. Dans tous les cas le flou et l’ambiguïté ne profitent pas à l’amélioration du milieu récepteur et des usages. \nLes indicateurs d’activité ne peuvent pas remplacer les indicateurs de performance\nLes paramètres hydrauliques d’activité tels que les linéaires de réseaux réhabilités, les volumes de bassins tampon crées ou les m2 désimperméabilisés, n’ont rien à voir avec des indicateurs de performance tels que les gains escomptés en volumes d’eau brute non déversés, à tel point que 80 % des systèmes d’assainissement déversent encore des eaux brutes en France en 2024. \nLes paramètres organiques d’activité, tels que la capacité organique augmentée, n’a rien à voir avec un indicateur de performance tel que les gains escomptés en pollution traitée, à tel point que les stations d’épuration inférieures à 2 000 habitants qui montent en gamme participent beaucoup plus aux gains en pollution traitée que les stations d’épuration supérieures à 2 000 habitants. \n\nDe mauvais indicateurs traduisent en creux une mauvaise stratégie des Agence de l’eau et finalement une absence de résultats.\n