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CPTS couche bureaucratique coûteuse
- Corps de la contribution
- Synthèse critique sur les CPTS – Dossier lanceur d’alerte Introduction Depuis 2016, les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) ont été présentées comme une solution innovante aux difficultés croissantes du système de santé français. Créées dans le cadre de la loi de modernisation du système de santé et renforcées par le plan « Ma Santé 2022 », elles ont été dotées d’un objectif ambitieux : couvrir l’ensemble du territoire français afin d’améliorer l’accès aux soins, fluidifier les parcours des patients et renforcer la coordination entre professionnels de santé. À l’horizon 2027, l’État s’est fixé comme cap la création de 1 000 CPTS, couvrant 100 % du territoire. Fin 2024, près de 850 étaient déjà actives, représentant environ 90 % de la population française. Cette montée en charge rapide a été soutenue par des financements massifs, issus de l’Assurance Maladie et contractualisés à travers les Accords Conventionnels Interprofessionnels (ACI). Or, près de dix ans après leur lancement et plus de cinq ans après le début des financements pérennes, le bilan est accablant : aucun impact significatif sur l’accès aux soins ni sur la qualité des parcours de santé n’a été observé, tandis que les coûts atteignent des sommets inédits. Selon les estimations les plus prudentes, les CPTS ont déjà englouti près de 2 milliards d’euros en 5 ans. Ces structures, censées incarner la modernisation du système, se révèlent être avant tout un gouffre financier et administratif : - missions officielles non atteintes, - frais de fonctionnement disproportionnés, - adhésion faible des professionnels, - lourdeurs bureaucratiques qui détournent du temps médical, - dérives financières (soirées festives, activités éloignées du soin). Loin d’améliorer la santé publique, les CPTS ont ajouté une strate supplémentaire au mille-feuille administratif dénoncé à maintes reprises par les parlementaires, les syndicats et même certains dirigeants de la CNAM. - Les CPTS multiplient les commissions, les réunions. -Les CPTS s’ajoutent à une organisation déjà saturée d’acronymes et de structures. - Les CPTS absorbe en moyenne, 40 à 60 % du budget par la gestion interne voir plus. Conclusion : Après plusieurs années de financements massifs, le constat est sans appel : - Missions non atteintes, - Coûts exorbitants (près de 2 milliards d’euros sur 5 ans), - Adhésion faible et absence de représentativité, - Bureaucratie lourde et dérives financières, - Aucun impact démontré sur l’accès aux soins ni sur la santé publique. Les CPTS incarnent un échec coûteux et un exemple de mauvaise utilisation de l’argent public. Elles fonctionnent comme une technostructure administrative absorbant des ressources colossales sans générer de bénéfices concrets pour les patients. Il est urgent que le gouvernement mène un audit indépendant et approfondi sur : - la pertinence du modèle, - le rapport coût/bénéfice, - la transparence des financements. Mettre fin au dispositif CPTS et réorienter les financements directement vers le soin, vers les patients, en soutenant les professionnels sur le terrain Le constat est sans appel : L’avenir de notre système de santé ne peut se permettre de consacrer plusieurs milliards à une structure qui n’a produit aucun résultat tangible.
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