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Besoin d'amélioration pour la reconnaissance et la prise en charge des autistes
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- Je voudrais vous annoncer qu'en tant qu'autiste Asperger moi-même, je voudrais appeler à des révisions en vue d'une profonde amélioration de la prise en charge des populations autistes. Afin que les diagnostics soient plus accessibles et pertinents, même en dehors des Instituts spécialisés déjà existants comme références. Tout en sachant que si ce genre de handicap psychique peut être considérable comme "invisible SAUF dans certaines facettes du comportement (et d'une autre façon de voir les choses)", il faut apprendre à mieux les connaître, au niveau public aussi bien qu'au niveau de la formation des soignant.e.s en psychiatrie, grâce aux capacités d'évolution des savoirs et des façons de faire qui ont su changer depuis les années 1980 et 1990. Je voudrais illustrer ma requête en m'appuyant sur les témoignages d'une certaine Healthy Alie (qui a contribué à communiquer de la documentation pertinente sur les TSA, à travers la série de manga en douze tomes "Une fille atypique" (parue en 2018 et terminée au Japon, et en cours de parution en France)). Avec cet argument qui nous dit "Dans un océan de représentations mauvaises ou incomplètes de la Communauté des Autistes, le manga "Une fille atypique" est un bol d'air frais.". Il vaudrait donc mieux ouvrir quelque débat pour trouver des solutions pour une meilleure prise en charge des personnes sujettes à ces troubles en faveur de leur réputation, à travers la sensibilisation ouverte à tou.te.s : - pour délaisser les préjugés à leur sujet, au profit d'une meilleure inclusion au rythme de chacun.e -pour le maintien des diverses aides, telles que des employé.e.s auxiliaires de vie sociale/scolaire et les allocations enfants et adultes handicapés (dont le montant global a été augmenté progressivement jusqu'à 1000 € environ, à ma connaissance) - pour des démarches plus accessibles et rapides à obtenir envers les diverses MDPH au sein de chaque région, dans la mesure du possible - pour des diagnostics de plus en plus accessibles en France comme ailleurs, à faire à tout âge (au mieux le plus jeune possible) et dans de plus en plus d'endroits d'une ville/d'un département/d'une région à l'autre. Avec d'autres approches psychologiques plus inclusives - pour que les futur.e.s soignant.e.s (infirmier.ère.s, cadres, psychologues...) en milieu psychiatrique soient formés d'une meilleure façon, afin de vraiment bien connaître les affinités et variantes des diver.e.s patient.e.s sujet.e.s à ces troubles psychiques de tous les âges (enfants et adolescent.e.s comme adultes). Afin de se montrer plus inclusif.ve.s et compréhensif.ve.s envers celles.ceux qu'ils.elles auront à encadrer (contrairement à celles.ceux que j'ai connu.e.s adolescente, entre 2005 et 2010, au sein du CHGR Bois Perrin (Rennes), qui ont tenu des réactions jugées avec le recul du temps comme "inadaptées car sans connaissance des variations psychiques, avec ou sans TSA ou autres, et de la personnalité de chacun.e. Comme si l'on reprochait à un fauteuil roulant d'être nul.le en sport car il.elle ne peut pas courir."). Et de la part de ces adultes encadrants de jeunes mineurs autres que certain.e.s enseignant.e.s de collèges et lycées, ces idées étaient transmises même si issues d'une formation mal qualifiée car limitée par leurs formations professionnelles, outre une certaine pression mise en place, non sans humour vexant ni humiliation, pour faire renoncer aux jeunes tout ce qui relève de l'enfance "pour leur permettre de mûrir"...
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