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L’énergie, les subventions aux énergies renouvelables. Un financement de plusieurs milliards sans service rendu.
- Corps de la contribution
- La consommation électrique Française est en baisse constante. Les raisons sont liées au coût de l’énergie en augmentation. Celle-ci n’est pas liée à une production en tension, mais à une indexation sur le prix du gaz voulue par une réglementation Européenne et aussi par des règles de marché qui favorisent la spéculation sans garantir une protection des consommateurs. L’influence sur le pouvoir d’achat des ménages est une évidence mais aussi à l’origine de fermetures d’entreprises et d’une désindustrialisation sur le sol Français, donc d’une perte d’offre de travail. En 2024, malgré un effacement important du parc pilotable (imposé avec pertes l’exploitation), le mix a produit un excédent de plus de 100 TWh dont 70 TWh issus des énergies renouvelables intermittentes, photovoltaïques, éoliens terrestre et maritime. Le volume fait que cette énergie supplémentaire s’est écoulée dans de mauvaises conditions, souvent bradée voire à prix négatif, c’est-à-dire en payant des intervenants pour brûler inutilement la production afin de garantir la stabilité du réseau. S’agissant des énergies renouvelables, le prix garanti de l’obligation d’achat du MWh s’est négocié entre 2010 et 2024 en moyenne à 102€ pour l’éolien terrestre, 200€ pour l’éolien maritime et 226€ pour le photovoltaïque. Pour l’année 2024, le prix moyen de revente sur le marché de gros s’est établi à 58€ du MWh. Ces filières ont produit respectivement 42,6 TWh, 4 TWh et 23,3 TWh. Un TWh c’est un million de MWh. Le prix garanti est puisé directement des caisses de l’État et versé aux producteurs via EDF Obligation D’achat. Depuis ces données, il apparait clairement que l’aide publique dépasse les 10 milliards avec un pourcentage de perte important qui se cumule et augmente au fil des années, participant de ce fait activement au déficit des comptes publics. Depuis l’intervention des énergies intermittentes dans notre mix, aucune évaluation précise de cette dépense inutile n’est réalisée, ni d’estimation de l’influence sur le coût de l’électricité. Alors qu’il apparait salutaire de faire une pause dans le développement des énergies intermittentes, lesquelles ont un impact négatif considérable sur l’environnement et le cadre de vie, les projets continuent de se développer en actant d’une aggravation. Le premier semestre 2025 a vu les pas horaires négatifs dépasser ceux de l’année 2024. La proposition conjointe de la CRE et de RTE concernant le complément de rémunération s’appuie toujours sur la richesse publique et ne peut, à ce titre, constituer une solution, mais une rente étatique au profit d’intérêts étrangers. Il est urgent d’évaluer la situation passée, présente et à venir.
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