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Évaluer le coût de l’expatriation des jeunes diplômés
- Corps de la contribution
- Au moment où l’état français cherche à réduire ses dépenses, le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche s’est élevé en 2025 à 26,7 milliards d’euros dont 16,7 milliards pour la seule recherche. En tant que citoyen, je m’offusque régulièrement d’entendre que nombre de jeunes diplômés s’exilent vers des pays étrangers dès la recherche d’un premier emploi. En 2023 le coût moyen annuel d’un étudiant pour la communauté nationale était d’environ 13000€ par an, soit pas loin de 65.000€ pour un (simple) cursus bac+5 et bien plus pour les doctorats. Il serait intéressant d’ailleurs de savoir quels sont les éléments constitutifs de ce coût (paies des professeurs, des infrastructures estudiantines, bourses étudiantes) mais on pourrait également y ajouter les réductions d’impôts pour les familles, les manques de cotisations sociales et de retraite, les allocations familiales supplémentaires, etc. Il faut bien sur nuancer cette vision avec des cas particuliers comme: • Les étudiants français qui poursuivent une partie de leurs études à l’étranger (Erasmus, étudiant en médecine en Roumanie par exemple) et qui revienne ensuite. • Les étudiants étrangers qui poursuivent leurs études en France en distinguant ceux qui restent en France et ceux qui retournent dans leurs pays d’origine (même si dans ce cas on peut considérer qu’il s’agit d’une enveloppe d’aide au développement) • Et bien sur à contrebalancer par les étudiants étranger qui on fait leurs études à l’étranger et qui viennent (dans un contexte d’immigration choisie) exercer rapidement leurs talents en France. En l’absence de chiffres précis concernant ces mouvements étudiants, il serait intéressant que la CdC puisse établir un état des lieux du coût de cet «exil» de cerveaux et propose un ou plusieurs moyens pour en réduire la facture (sans entraver la liberté individuelle bien sûr). On peut imaginer, par exemple, de généraliser des principes existants dans la fonction publique comme une période d’engagement obligatoire après une période de formation avec possibilité de remboursement du coût de la formation pour s’en libérer. Rien d’ailleurs n’empêcherait un industriel étranger de payer la «dette» d’un étudiant français qu’il souhaiterait engager rapidement. C’est d’ailleurs ce qui se pratique dans le milieu du football professionnel sans que cela n’offusque qui que se soit. Il serait également intéressant de savoir si le repliement nationaliste de certains pays (USA, Grande Bretagne) on un effet notable sur l’évolution de ces chiffres.
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