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Aides à la scolarité et emplois des séniors
- Corps de la contribution
- A l'heure où la dette explose, où les jeunes ne trouvent pas de travail, où les actifs de + 45 ans sont considérés comme des 'incapables de travailler", ne pourrait on pas faire évoluer notre référentiel ? 1- Rendre plus attractif les métiers manuels : un CAP, un BEP ou un BAC PRO n'est pas un échec scolaire. Donc commençons par les nommer Métiers Essentiels. Les professeurs devraient être sensibilisés à avoir un discours plus positif. Arrêtons les "il ne peut pas suivre en cours donc orientez vos enfants vers un CAP ou encore "vous allez quand même aller faire un CAP avec les notes que vous avez"... Renforçons les aides à l'apprentissage pour ces jeunes et cessons l'apprentissage pour les études dites intellectuelles. 2- Pour les études supérieures : là aussi parlons d'études post bac plutôt que le terme de "supérieures" qui laissent entendre qu'il vaut mieux avoir un BAC + 2/3/5 qu'un CAP. Pas d'apprentissage, uniquement un régime d'alternance de PROFESSIONNALISATION, sans cotisation chomage donc sans droit au chomage. Cela éviterait que les années de césure soient financées par le chômage, ou qu'un jeune qui termine ses études prenne une année sabbatique pour se reposer, ou parce qu'il réfléchit encore au métier qu'il veut faire, le tout financé par le chômage. Est ce normal qu'un jeune dise ou pense "j'ai droit à x mois de chômage donc je les prends" alors qu'il devrait au contraire chercher à s'insérer dans le monde du travail. Cela permettrait aussi aux étudiants d'avoir une meilleure rémunération pendant leur alternance donc moins d'étudiants en difficulté financière. Que les écoles n'imposent pas l'alternance ou le stage pour valider une formation/un diplôme, certes c'est mieux mais c'est un choix qui devrait relever de l'étudiant et en lien avec la capacité des entreprises de former un jeune. Car aujourd'hui un jeune qui ne trouve pas d'alternance se trouve privé de pouvoir suivre sa scolarité. 3 - Pour les séniors, obligeons les employeurs à avoir un nombre de séniors en lien avec la pyramide des ages de la France. S'il y a, dans la population, 50 % de + 45 ans alors son entreprise doit aussi avoir 50 % de salariés de + 45 ans etc.... et s'il ne respecte pas l'obligation, laissons le choix au chef d'entreprise de préférer faire un versement à un organisme dédié ou des actions dédiées aux séniors dans la même approche que le financement de l'agefiph où l'employeur a la possibilité d'embaucher du personnel en situation de handicap ou de payer des prestations réalisées par des CAT/ADAPEI... ou de payer une contribution. Faisons de même pour les séniors. En conclusion Changeons notre référentiel, parlons de métiers essentiels et d'études post bac. Réservons l'apprentissage aux métiers essentiels. Permettons la professionnalisation via l'alternance sans rendre obligatoire l'alternance ou le stage pour valider le diplôme. Améliorons le revenu étudiant par l'absence de cotisations chômage sur leur rémunération. Limitons les abus par l'absence de droits au chômage à la fin des études ou pendant leur année de césure. Aidons les actifs de + 45 ans à travailler par la mise en place d'une contribution de l'entreprise dédiée tout en laissant le chef d'entreprise choisir s'il préfère embaucher des séniors, faire travailler des séniors via des organismes dédiés ou payés une contribution. Ce serait plus simple, plus efficace, limiterait les abus et rendrait ses lettres de noblesses aux métiers dit "manuels".
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