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Evaluations des coûts globaux (et motivations) des signalements abusifs de type « informations préoccupantes » et des impacts sur les vraies situation
- Corps de la contribution
- Protéger les personnes vulnérables et tout à fait louable mais devrait être mieux encadré car le principe de précaution mal ficelé peut aggraver les difficultés des familles et surtout de la personne vulnérable. À la suite des scandales dans les Epadh, les dispositifs de signalements ont été renforcés et les professionnels ont été fortement incités à faire des signalements d’autant qu’ils ne risquent rien en cas de signalements mal étayés. Une inflation de signalements de professionnels scolaires et médico-sociaux a eu lieu embolisant les services sociaux, les tribunaux, les sites potentiels d’hébergements de secours etc. Les familles de personnes TDAH par exemple ont été particulièrement confrontées à une explosion des signalements à leur encontre avec de très lourdes conséquences pour elles-mêmes mais aussi et surtout pour leurs enfants (placement à l’ASE, abandon des rituels de vie, retrait d’autorité parentale, retrait de tutelle, mise en place de mesures éducatives inadaptées, mise en place de MJPM pas du tout formés etc. Les juges n’ont pas le temps de recevoir les « coupables » et des procédures d’urgence sont mise en place dans un contexte totalement arbitraire et au détriment de la « présomption d’innocence », les familles sont stigmatisées sans avoir la moindre possibilité de se défendre. Les médecins, juges et avocats etc. ne sont pas nécessairement formés à ce type de troubles qui peuvent parfois laisser penser à de la maltraitance et dans l’urgence de leur charge de travail et par principe de précaution, ils n’ont d’autres possibilité que de s’appuyer sur les rapports des services sociaux, des ESMS, des Epadh, etc Il existe des médecins experts en TDAH auprès des tribunaux mais il est impossible aux familles d’y avoir accès. Les délais pour faire appel sont très courts (15 jours) et les frais de justice très élevés et pas toujours compatibles avec la situation financière des familles (nombreuses monoparentalités). Les délais de justice sont extrêmement et le traumatisme pour les personnes que l’on voulait protéger est catastrophique d’autant qu’elles ne sont pas toujours en capacité de comprendre ce qui se passe. Elles perdent tous leurs repères, les familles sont souvent obligées d’avoir recours à de couteuses séances de psychologues pour leurs enfants. Il est systématiquement reproché aux mères des relations trop fusionnelles avec leur enfant ! Même lorsque la justice reconnait l « innocence » des familles, il est très difficile pour elles de faire respecter « l’autorité de la chose jugée » au sein des établissements et une salissure de la réputation perdure. On peut se questionner sur les motivations profondes de cette inflation de signalements lorsqu’il s’agit d’établissements scolaires, d’ESMS ou d’Epadh. Enfin à l’heure où on prétend se mobiliser pour le « soutien aux aidants » que penser de ce type de dérives !!! Enfin qu’en est-il des personnes qui sont véritablement maltraitées dans ce cahot ??
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