2025 - Aidez-nous à enrichir notre programme de travail
Vous pouvez participer au choix des sujets d’enquêtes.
Constructions à l'économie - Résurgences de nappes phréatiques rejetées au pluvial
- Corps de la contribution
- L'instruction de permis de construire considère le dimensionnement d'éventuels bassins de rétention d'eaux pluviales, mais pas l'existence de nappes phréatiques affleurantes. Dès la construction, d'importantes quantités d'eau sont rejetées dans le réseau pluvial existant. Sur Marseille en particulier, aucune étude hydrogéologique n'est demandée, pas davantage que la prise en compte d'une cartographie (existante ?) des nappes affleurantes. Le rejet dans le reseau pluvial, même par temps sec, peut être lié à un maque d'étanchéité entre le bassin de rétention et la nappe phréatique, soit au fait que le shunt de rejet entre eau souterraine et bassin de rétention des eaux pluviales n'a pas été fermé par le promoteur à la fin du chantier. Les eaux de nappe phréatique, ainsi rejetées «au caniveau» à fort débit ( 5 à 15 l/s), entraînent des inondations et un risque pour les biens et les personnes: inondation de garages et d'habitation, infiltration dans les réseaux téléphoniques enterrés dans la rue, dégradation de la chaussée, chutes des piétons /cyclistes/motards. L'appauvrissement de la nappe phréatique aggrave le phénomène de rétraction des argiles qui entraîne des fissures dans les habitations d'une part, et d'autre part l'assèchement des puits dans les jardins environnants. Les enjeux économiques sont importants: • au niveau des copropriétés qui pâtissent de la mauvaise qualité du drainage du sol • au niveau des copropriétés émettrices de cette eau qui sont obligées de faire/subir des procès longs et coûteux, en recherche de responsabilité et de réparation/mise aux normes • au niveau de la rue, des biens et des habitants voisins qui subissent des dommages continus, certains pendant des années, les amenant à déclarer des sinistres et cherchant une réparation parfois longue à venir et usant le moral. • au niveau des collectivités qui doivent en principe faire des contrôles suite aux signalements, faire des constats d'anomalies/d'infractions, faire des mises en garde, voire plus • au niveau de l'environnement qui est altéré Face à ces constats, notre association: • souhaite qu'une étude hydrogéologique soit obligatoire lors du dépôt de permis de construire, surtout dans les zones à nappe phréatique affleurante ( il y a des cartes qui existent, établies par l'Etat) • souhaite que les constructions n'aient pas de partie enterrée dans la nappe phréatique affleurante (interdiction de construire des garages souterrains par exemple) • demande que les collectivités jouent leur rôle de contrôle en phase travaux et au moment de la livraison des immeubles, sans se contenter d'un déclaratif de la part du promoteur. • milite pour que le PLUi prenne en compte ces exigences (interdiction de toute construction souterraine dans les zones à nappes phréatiques affleurantes) La CRC pourraient recenser • le nombre de permis de construire (PC) avec un avis favorable pour un rejet d'eau pluviale «au caniveau» donné par la Métropole • le recensement de la présence dans le PC d'une vraie étude hydrogéologique recherchant les nappes phréatiques affleurantes • le nombre de demandes de dérogation en phase chantier (avec la présence concomitante d'une convention), pour rejet d'eau souterraine «au caniveau» ou dans le réseau pluvial • le nombre de constats d'infractions en phase chantier ou en phase livraison • les plaintes reçues • le nombre de contrôles de légalité avec refus de la part de
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
0 commentaire
Chargement des commentaires ...
Ajoutez votre commentaire
Pour ajouter votre commentaire identifiez-vous avec votre compte ou créez un compte.
Chargement des commentaires ...