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- LINKY est accusé de plein de choses. Certains prétendent que ses ondes électromagnétiques leur ont détruit le cerveau…sans prouver qu’ils en avaient initialement un. Plus sérieusement, le fonctionnement de LINKY pose questions et semble, au niveau facturation, se rapprocher d’une machine à sous électronique. 1 - LINKY est communiquant par courant porteur (CPL). Ses informations peuvent être modifiées à distance par ENEDIS. Ainsi, pour le point de livraison 24241533956278 (un appartement inoccupé pour raison successorale à Perpignan avec un abonnement EDF arrêté) l’index du compteur est passé de 6.839 au 14 janvier 2022 à 7.526 au 20 mai 2023. Pourtant, dans les deux cas, le compteur LINKY indique que le courant est coupé. J’ai les photographies de ce curieux événement. Questionnés, EDF et ENEDIS ont répondu que le nouvel abonné aurait un abonnement partant de l’index récupéré à la date de sa demande. Comment expliquer ce changement d’index ? Si le compteur tourne sans consommation, la confiance dans le comptage ENEDIS disparaît. 2 – Le compteur LINKY était censé générer des économies pour le consommateur, le début et l’arrêt de l’abonnement se faisant à distance et à coût réduit. Mais, beaucoup de compteurs LINKY ont été mis en service sans se préoccuper du disjoncteur d’appartement. L’installateur devait le régler sur sa puissance maximale et changer les disjoncteurs trop anciens. Cela n’a pas été fait et maintenant, lorsqu’un nouvel abonné demande une puissance supérieure à celle du disjoncteur non réglé au maximum, une intervention ENEDIS sur site est facturée. Le compteur LINKY est très sensible et impose ces changements de puissance. Là ou un ancien compteur réglé sur 30 ampères fonctionnait sans problème à 3000 Watts (et un peu plus) pendant de nombreuses minutes, le compteur LINKY disjoncte au bout de quelques secondes. 3 – LINKY permet d’afficher la consommation instantanée en Volt Ampère et non en Watt. Cela ne permet aucun contrôle réel car la facturation pour les particuliers est, théoriquement, faite en Watt. Le VA est la puissance apparente et non celle consommée. Certains appareils électroniques donnés pour respecter la norme CE de 0,5 Watt maximum de consommation en veille présentent une consommation bien plus grande quand elle est mesurée en VA. Le cas le plus flagrant est celui des plaques de cuisson inductions. Nombreuses sont celles qui indiquent en position veille une consommation autour de 100 VA. Avec un compteur LINKY bien paramétré, en période d’absence de juillet et août, sans box ou réfrigérateur actif, il est possible de constater que les 100 VA apparaissant en consommation instantanée LINKY ne génèrent aucun KWH de facturation. Mais, sur d’autres sites, une consommation en KWH semble facturée. 100 VA heure donne 2400 VA par jour, soit avec une conversion de 0,8, 1,9 KWH jour. Visiblement, un courant impur abreuve nos facturations. Le problème peut être physiquement résolu en disjonctant la plaque induction quand elle n’est pas utilisée. Mais, il serait préférable de bien vérifier si les compteurs LINKY ne facturent pas les particuliers en VA. Et revoir les normes CE. La facturation en VA étant périodiquement envisagée, ll serait préférable de modifier les plaques inductions et autres appareils générant des VA à l’arrêt en y ajoutant un vrai interrupteur Toujours est-il que, pour le moment, il y a un problème de comptage et de facturation ENEDIS.
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