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Changements sur "Piloter la gestion publique, passer d'un système en totale roue libre à des obligations de gestion et de management"
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Dans le secteur privé, tout cadre, directeur, manage et gère son domaine, analyse la qualité des services, la performance et l’efficacité, et donc réorganise, arbitre en comparant des scénarios, pilote par les objectifs et les résultats, ajuste avec la plus grande réactivité sinon il est remercié.
Dans le monde politico-administratif le constat est que la seule culture est de dépenser, recruter, taxer, imposer, jamais réorganiser les services, rationaliser nos usines à gaz, nos mille feuilles, 1600 commissions Théodule..aucune culture de management et de gestion ni de gestion projet.
D’où notre record du monde d’impôts et taxes et pour des résultats les plus médiocres.
Deux exemples édifiants :
- EN : on a le plus gros budget d’Europe, nos élèves nous coutent 20% de plus que la moyenne des autres pays, et on est derniers en niveau de math… on a 200 000 administratifs pour 900 000 enseignants.
- santé : le Covid a montré un système de santé en crise, des procédures administratives entraves au bon fonctionnement. On a 25% d’administratifs en plus que les autres pays d’Europe.
Donc comme partout ailleurs :
- L’argent se dilue dans ces strates pléthoriques et qui entravent le bon fonctionnement et il n’y a plus assez d’argent pour la 1ere ligne qui fait le travail : toubibs, enseignants..
- absence de toute gestion et management des dirigeants administratifs et politiques sinon avec une logique « privée » on ne serait pas le bonnet d’âne de l’Europe avec déficits généralisés, dette abyssale et les pires résultats…on serait premier d’Europe avec des excédents qui permettraient de financer du vrai social et de grands projets (le social financé par les déficits est du faux social qui ruine le pays).
La France est le pays du plus grand gâchis de la planète : un potentiel immense mais totalement anéanti par ce monde politico-administratif qui transforme toute la richesse produite par le monde productif et marchand en croissance infini d’effectifs publics, déficits, dette, et chômage de masse pour les autres.
Faire des rapports de dérives chiffrée ne sert à rien tant que ce système reste en totale roue libre, que les dirigeants publics ne traitent que certains sujets, refusent de manager et gérer leur périmètre, pire : mettent sous le tapis les excellents rapports de la CdC ! Quel cadre d’entreprise se permettrait ?
C’est par les réformes qu’on fera des économies permettant de financer l’augmentation des effectifs et salaires de la 1ere ligne et qui a tout à gagner (pédagogie de base) : et pour cela il faut de vrais patrons.
Les mesures structurantes :
- Instaurer la CdC comme contrôleur de gestion France, avec analyse et audits de tous les secteurs publics, y c benchmark européen sur les ratios macro-éco de chaque domaine (pas besoin de Mc Kinsey, les magistrats instructeurs sont excellents),
- obligations de traitements des rapports aux dirigeants publics avec suivi public des résultats,
- assigner des objectifs pour chaque dirigeant public et politique avec suivi, salaire indexé sur les résultats, et remercié par le supérieur en cas de défaut.
Ça fait 30 ans que nos dirigeants détruisent le pays dans cette absence de logique, rien ne changera si on ne change pas le système nerveux. Tout le reste est accessoire.
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